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Paolo Garbisi : “Je suis plus connu en France qu’en Italie et pour moi c’est un peu bizarre”


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Yves Cecchi by Yves Cecchi
4 Oct 2023
in Articles du net
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Paolo Garbisi : “Je suis plus connu en France qu’en Italie et pour moi c’est un peu bizarre”

L’Italie affronte la France vendredi soir (21h) à l’occasion de la dernière journée de la phase de poules de la Coupe du monde dans un véritable huitième de finale. Après la claque reçue contre la Nouvelle-Zélande, les Italiens veulent se racheter, surtout contre les Bleus. Beaucoup de joueurs de la Squadra jouent en France, notamment Paolo Garbisi du côté de Montpellier. Titularisé au centre vendredi, il détaille à RMC Sport ce que représente le rugby dans son pays.

L’Italie est un pays qui vit pour le football matin, midi et soir. Tous les enfants veulent jouer au foot. Comment est-ce que vous êtes arrivé au rugby ?

C’est vrai qu’en Italie, le football c’est très populaire, il prend la majorité des enfants. Mais moi personnellement, c’est mon père qui m’a amené la première fois. Lui n’a jamais joué au rugby mais des amis à lui jouaient au rugby. Il m’a dit que je devais faire du sport, en choisir un. Il m’a dit ‘pourquoi ne pas essayer le rugby’, et après pas mal d’années, je suis toujours là !

Vous n’avez jamais joué au foot ?

J’avais commencé avec le foot. Mais je n’avais joué que six mois quand j’avais six ans. Ce n’était pas mon sport, je ne me régalais pas trop.

On connaît les clubs de Trévise et Parme en rugby. Mais vous, vous êtes originaire de Venise. On joue au rugby à Venise ?

Non, à Venise, il n’y a pas beaucoup de rugby. Moi j’ai commencé à Mogliano, c’est entre Venise et Trévise. Cette zone-là autour de Trévise, c’est la zone la plus développée en Italie pour le rugby. C’est grâce à cela que j’ai commencé. Par exemple, dans le sud de l’Italie, le rugby est beaucoup moins développé malheureusement.

Aujourd’hui, le rugby représente quoi en Italie ? Combien de clubs ? Un sport mineur ou est-ce qu’il se développe ?

Il y a 10 clubs qui font le championnat italien mais ce ne sont pas des clubs professionnels. Après, il y a deux clubs pro, Zèbre et Trévise, qui font la ligue Celte. Le rugby existe surtout dans le Nord de l’Italie. Au début des années 2000, il y avait aussi du rugby dans le Sud mais maintenant c’est difficile de se développer et c’est vraiment dommage.

L’entrée de l’Italie dans le tournoi des VI nations avait été bénéfique pour l’expansion du sport?

Le tournoi des VI nations, ça nous fait du bien. Aujourd’hui, sans argent, on ne peut pas se développer et le tournoi nous rapporte pas mal de sous. Après je m’attendais peut-être à un développement un peu plus rapide du rugby italien depuis notre entrée. Cela fait 23 ans que nous sommes dans le tournoi et on est toujours en difficulté. On a progressé mais les autres pays aussi. On doit essayer d’aller plus vite pour les rattraper.

Est-ce que vous sentez un engouement autour du rugby aujourd’hui ? Est-ce que les joueurs italiens sont reconnus ?

Dans le Nord de l’Italie où le rugby est développé, les gens connaissent le sport et les joueurs. Mais sinon, les joueurs de rugby sont des inconnus en Italie et le sport n’est pas très connu. Les gens disent que c’est un sport compliqué avec beaucoup de règles. Et quand je croise des gens, ils me demandent si je joue en attaque, si je joue en défense, si je fais des mêlées. Ils ne connaissent pas. A Venise, quand je rentre chez moi, je ne signe pas d’autographe ! Je suis plus connu en France qu’en Italie et pour moi c’est un peu bizarre mais ça ne me choque pas.

Il faudrait quoi pour que le rugby italien franchisse un palier ?

C’est dur d’ expliquer ce qu’il nous faudrait pour progresser. Je pense que c’est un défaut culturel, le football prend énormément de place. C’est compliqué de faire venir les gens au stade, de leur faire aimer ce sport. Il faudrait rendre le rugby plus populaire, mais si on ne gagne pas de match c’est compliqué de rendre le rugby populaire. C’est un cercle vicieux, ce n’est pas facile de trouver la solution, d’identifier ce qui nous manque.

Vous êtes présent dans le tournoi depuis 23 ans, mais depuis quelques années, avec l’émergence de la Géorgie, votre participation est remise en question. Comment le vivez-vous ?

Je pense que c’est normal ce discours par rapport à l’Italie dans le tournoi ou pas dans le tournoi. Personnellement, cela ne m’impacte pas beaucoup. Je me concentre sur ce que je peux faire de mieux sur le terrain. Nous, les joueurs, on n’a pas de pouvoir sur cela, on ne prend pas les décisions. Mais c’est vrai que si on avait de meilleurs résultats sur le terrain, on n’aurait pas ce genre de discussion. Mais le groupe ne porte pas trop d’attention à cela.

Des résultats, vous commencez à en avoir. Vous avez battu l’Australie, en novembre dernier (victoire 28-27), vous aviez fait la une de la presse sportive ce jour-là ?

Là honnêtement, j’ai été étonné. Juste pour la soirée, pas plus hein, mais on était devant le football pendant les 30 minutes d’émission. Du coup pour nous, c’était une grosse victoire.

Vous êtes dans une poule difficile, sortir en quart de finale changerait quelque chose pour vous ?

Si on arrive à aller en quart de finale… (rires). Ça me fait rire car ça veut dire soit battre les Blacks, soit la France, c’est compliqué. Mais c’est sûr que cela changerait beaucoup de choses pour notre sport. On va pouvoir développer notre sport si on trouve de la continuité. On a gagné contre l’Afrique du Sud, l’Australie, deux matchs des six nations une année. Mais on ne le fait pas assez souvent pour pouvoir s’affirmer. Tu gagnes, tu montes en notoriété et après tu perds, tu perds, tu perds. Et tu ne restes pas en haut au niveau des supporters pour devenir vraiment un sport populaire.

L’Italie a été portée par une grande génération dans les années 2000 (frères Bergamasco, Troncon, Dominguez etc.). Est-ce qu’aujourd’hui une nouvelle belle génération est en train d’arriver ?

J’espère que l’on est tombé sur une belle génération surtout que je suis dedans donc je l’espère ! Je suis convaincu aussi que les belles générations ce n’est pas que de la chance. Tu peux les créer avec du travail. On l’a vu en France notamment. Depuis que la règle des JIFF est instaurée, il y a de plus en plus de Français talentueux qui arrivent en équipe de France et qui poussent les joueurs en place, ça fait monter les niveaux. J’espère que l’on fera pareil en Italie pour sortir des joueurs talentueux et disputer un quart de finale avant de prendre ma retraite !

Pendant le tournoi, vous avez été associé avec votre frère à la charnière, cela représentait quoi ? Un rêve d’enfant ?

Pour moi, vraiment, c’était un rêve d’enfant. Jouer avec mon frère dans le tournoi, peut-être la compétition la plus importante après la Coupe du monde, c’est quelque chose d’exceptionnel. Je pense qu’il ressent la même chose. J’espère que l’on aura l’opportunité de jouer encore plus souvent ensemble, peut être pendant la coupe du monde, ça ne serait pas mal.

Est-ce que votre famille est convertie au rugby maintenant ?

C’est vrai que vu que mon frère et moi, on joue à haut niveau, pas mal de gens de ma famille, loin du rugby, se sont rapprochés de ce sport. Bon ils ne comprennent toujours pas (rires). Ils regardent de plus en plus de matchs mais seulement quand on joue. Nos grands-mères, par contre, ne regardent pas parce qu’elles ont peur pour nous !

Depuis ton début de carrière, vous avez eu beaucoup de grandes émotions : le titre de champion de France, la transformation de la gagne contre le pays de Galles… Quel est votre plus grand souvenir ?

Bon, je crois que pour l’instant, ça reste le match du pays de Galles. C’est différent. Le fait d’être champion de France, tu as gagné sur toute une saison, tu étais la meilleure équipe. Tu as construit de juillet à juin. Alors que la transformation contre les Gallois, c’était un moment. On était derrière jusqu’à la dernière seconde. Et d’un coup, c’est plein d’émotions, une joie incroyable. La transformation était hyper importante c’est vrai mais surtout hyper facile. Ça m’a beaucoup aidé du coup je me suis plus concentré sur le chrono pour arriver à 80 minutes. J’ai demandé vingt fois à l’arbitre où j’en étais du chrono.

Via RMC Sport

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