Ce mercredi, le journal Sud Ouest a fait un point sur la disparition du jeune Mehdi Narjissi, emporté par une vague alors qu’il se baignait en Afrique du Sud avec ses coéquipiers de l’équipe de France U18.
Ainsi, le quotidien régional annonce que la famille Narjissi a décidé de saisir le procureur de la République dans cette affaire.
Voici ce qu’indique le journal :
« L’objectif est d’inciter le procureur de la République d’Agen à ouvrir une information judiciaire pour recherche des causes de la disparition de Medhi Narjissi, et donc de saisir un juge d’instruction afin que des investigations soient menées pour faire la lumière sur les conditions de cette tragique affaire. »
« C’est la meilleure solution », souligne Me Édouard Martial, l’avocat de la famille. « Car il faut procéder au plus vite, tant que les mémoires sont fraîches, aux auditions les plus complètes des témoins du drame, des jeunes joueurs mais surtout des membres de l’encadrement, afin d’établir leur responsabilité ».
Il rajoute que la détresse des parents est terrible. Extrait:
“Leur détresse et leur désespoir sont insondables.”
Pour Florian Grill, les recherches doivent continuer
Le matin même, Florian Grill, le président de la FFR confiait sur Sud Radio que les recherches étaient toujours en cours pour tenter de retrouver le corps du jeune espoir de 17 ans.
« Je peux vous assurer qu’elles aillent au-delà des 15 jours qui sont normalement la norme internationale. Pour la famille, retrouver le corps de Medhi serait important, mais c’est vrai que les chances diminuent un peu plus chaque jour. Il faut avoir des pensées et des prières pour la famille, pour les joueurs, pour les staff, pour toute la famille du rugby qui a été très troublée et émue par cette disparition dramatique », expliquait-il.
Revenant sur l’enquête en cours, il a précisé :
« Il faut qu’on comprenne dans quelles conditions et comment il a pu être décidé – alors que ce n’était pas au planning – d’aller à cet endroit et surtout de mettre les joueurs à l’eau pour une régénération qui, elle, était prévue, mis certainement pas à cet endroit. Il faut que l’on comprenne les responsabilités individuelles et/ou collectives dans cette décision. Je réagis aussi en tant que père de famille. On a un devoir de vérité. Il va falloir qu’on fasse toute la vérité sur cette affaire. »
Via Rugby Pass
