Longtemps accroché par Vannes, Toulon a finalement signé samedi un troisième succès d’affilée (54-19) et pris provisoirement la tête du championnat grâce au bonus offensif. De son côté, La Rochelle s’est imposé d’un petit point contre le Racing 92.
Après leur victoire de prestige contre le Stade Français le week-end dernier, les Toulonnais ont continué sur leur lancée ce samedi. Accrochés pendant près d’une heure par le promu Vannes, ils s’en sont finalement sortis avec une victoire bonifiée (54-19) samedi au stade Mayol, lors de la quatrième journée de Top 14.
Un score qui ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre, longtemps indécise. Malgré un début de match efficace, les hommes de Pierre Mignoni étaient tenus en échec à la pause (14-14) par des Vannetais décomplexés. Ils se sont même retrouvés menés de cinq points sur leur pelouse de Mayol en début de deuxième mi-temps avant de passer la vitesse supérieur avec cinq essais marqués dans les vingt dernières minutes, malgré l’expulsion de leur pilier international Jean-Baptiste Gros (66e) pour une charge à l’épaule sur Tani Vili.
Grâce à ce troisième succès d’affilée et au bonus offensif (huit essais au total), le RCT s’installe dans le fauteuil de leader avant le choc dimanche (21h05) entre les deux derniers finalistes Toulouse et Bordeaux-Bègles. De son côté, Vannes poursuit son difficile apprentissage du Top 14 avec un troisième revers en quatre matches et se retrouve avant-dernier du classement.
La Rochelle l’emporte dans les dernières secondes
La Rochelle a également fait une bonne opération en s’imposant sur le fil (17-16) au Racing 92, ce qui lui permet de prendre la troisième place provisoire du classement, avec le même nombre de points que Toulouse.
Face à ses futurs coéquipiers rochelais qu’il rejoindra l’été prochain, Nolan Le Garrec (22 ans, 5 sélections), auteur de tous les points de son équipe, a pourtant tout tenté. Le demi de mêlée du Racing pensait avoir fait le plus dur en inscrivant à la 54e minute le premier essai d’un match fermé jusque-là. “J’ai eu la chance de le voir émerger. Quand j’étais en pleine force de l’âge au Racing, c’est lui qui m’a mis sur la touche. Il arrive en pleine maturité, on voit la différence quand il est là ou pas”, a commenté Teddy Iribaren.
Mais un essai tardif du pilier des Bleus Reda Wardi (75e) puis une pénalité avant la sirène de Teddy Iribaren (80e), justement, ont permis aux Rochelais d’infliger une nouvelle désillusion au Racing 92, une semaine après la leçon reçue à Bordeaux (52-34).
Via RMC Sport
