Depuis un an désormais, la mairie de Béziers est propriétaire du club de rugby, actuellement pensionnaire de la Pro D2.
L’été dernier, le maire de la ville, Robert Ménard expliquait pourquoi la ville avait décider de racheter le club. Extrait:
“La mairie a repris le club l’an passé parce qu’il fallait à ce moment-là apporter des garanties financières à la DNACG et maintenir le club en Pro D2. Si nous ne l’avions pas fait, l’ASBH aurait disparu de la carte du rugby professionnel, c’est aussi simple que cela. Pour tout vous dire, cela s’était même joué à 24 heures près, à l’époque…”
Reste que la ville de Béziers ne songe pas à conserver le club et s’est mise à la recherche d’un repreneur.
Robert Ménard s’explique encore. Extrait:
“Afin de réaliser le rachat, nous avions créé une société au sein de laquelle la ville est majoritaire. Nous possédons, en clair, 80 % des actifs du club. Jamais une ville n’était devenue propriétaire d’un club de rugby mais dans mon esprit, c’était transitoire. La ville n’a pas vocation à rester à la tête de l’ASBH. Je cherche donc un repreneur.”
Problème : depuis l’affaire des Emiratis il y a deux ans, tous les projets de reprise du club Héraultais se sont avérés foireux. Extrait:
“Depuis l’épisode des Emirati, j’ai vu arriver de l’étranger des investisseurs supposés, mais tout ça était du pipeau.”
Pour attirer des investisseurs, Robert Ménard promet de réévaluer les subventions collectives à 1,3 millions d’euros par an. Extrait:
“Je m’engage à ce que les subventions collectives, au moins les premières années après le rachat, restent les mêmes. Aujourd’hui, elles sont d’ailleurs évaluées à 1,3 millions d’euros par an. C’est énorme. On a mis un an à assainir les finances mais aujourd’hui, le club n’a plus le moindre passif. Par ailleurs, nous avions acheté l’an passé 60 % des actions pour un euro et il va de soi que nous ne ferons pas de plus-value dessus, si un investisseur se présente à notre table.”
Affaire à suivre…
que dieu l entende merci a vous mr menard sans vous nous serions en séries