La Section Paloise s’est inclinée à domicile contre La Rochelle sur le score de 23 à 28, ce samedi après-midi à l’occasion de la douzième journée du Top 14.
Cette rencontre plonge forcément la formation Béarnaise dans une petite crise. Elle la rapproche surtout de la zone rouge de relégation.
Interrogé via le quotidien L’équipe, le président Bernard Pontneau a cependant confirmé Simon Mannix dans ses fonctions de manager:
“Mon opinion est claire, sans ambiguïté, bien sûr qu’il a tout mon soutien. J’ai vu 35 minutes de très bon rugby, mais le problème c’est qu’on ne l’a pas vu 80 minutes. On a vu des choses techniques qui vont dans le sens de nos convictions, vers un rugby qui plaît et qui est efficace. Mais ensuite, le problème c’est qu’on a très mal géré nos temps faibles, je mets l’accent là-dessus. On les gérait mieux la saison dernière, avec des leaders plus affirmés (Julien Pierre et Conrad Smith ont mis un terme à leur carrière). Là, on a une petite errance sur ces temps-là, avec une équipe qui se délite un peu quand elle n’a pas le ballon. Et ça, il va falloir le corriger rapidement.”
Selon lui, l’équipe est actuellement dans une phase de transition:
“On a toujours dit qu’on avait une année de transition, certains font l’apprentissage de leur leadership. Il y a aussi des gens qui nous manquent, qui amèneraient plus de précision (Quentin Lespiaucq, Tom Taylor et Jesse Mogg vont reprendre la compétition ces prochains jours). J’ai vu un super quinze en première mi-temps, ensuite on est très fébriles sur la rentrée de certains. C’est une saison compliquée, elle sera dure en haut comme en bas, et on n’est pas à l’abri de surprises globales. Nous, on a nos convictions, mais on a des gens qu’on attendait cette année et qui ne sont pas là. Et ça, c’est très gênant pour le collectif. Je le dis clairement et ça n’a rien à voir avec le staff. Le staff a donné les clés, mais il y a des gens qui ont failli. Je comptais beaucoup sur le banc, sur des gens qui se sont aguerris avec nous, pas les nouveaux, et ça me gêne beaucoup.”
