Désireux d’obtenir un groupe de 42 joueurs pour préparer les matches du Tournoi des Six-Nations cet hiver, le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié se trouve actuellement dans une situation délicate.
En effet, selon les informations de RMC Sport, les clubs du Top 14 ainsi que la Ligue Nationale de Rugby ne comptent pas répondre favorablement à la requête du technicien des Bleus.
Réunis ce jeudi après-midi pour évoquer cet épineux sujet, les dirigeants des clubs du Top 14 ont rappelé que l’équipe de France s’en est très bien sortie avec un groupe de 31 joueurs, tout au long de cette Tournée d’automne.
Aussi, certains managers de clubs n’ont pas du tout apprécié la manière de faire de Fabien Galthié suite à l’annulation du match contre les Fidji, retenant ainsi les joueurs internationaux qui avaient préparé cette rencontre sans la jouer et qui sont finalement resté 4 semaines au sein du groupe France contre 3 semaines initialement prévues.
Toujours selon RMC Sport, la majorité des clubs du Top 14 envisage de couper la poire en deux et de libérer un total de 34 ou 35 joueurs. Libre ensuite à Fabien Galthié de compléter ce groupe avec des joueurs de l’équipe de France U20, de Pro D2 ou de l’équipe de France à VII.
Les clubs souhaitent également que le sélectionneur du XV de France dévoile plus rapidement ses compositions d’équipes et puisse donc libérer les joueurs non-retenus sur la feuille de match bien plus tôt dans la semaine.
En effet, les entraîneurs du Top 14 précisent qu’un joueur renvoyé en club le jeudi rate toute la semaine d’entraînement et n’est souvent pas aligné le week-end, l’équipe étant déjà composée.
C’est donc la double punition pour ces joueurs qui sont éjectés du groupe France mais également de la feuille de match de leur club, en un seul week-end.
Certains demandent au staff de l’équipe de France de dévoiler les 23 joueurs de la feuille de match environ 10 jours avant la rencontre concernée afin de permettre aux clubs d’anticiper certaines absences.
Bien évidemment, les discussions sont loin d’être terminées. Affaire à suivre…
