Les fiascos s’enchaînent pour l’EPCR, la société organisatrice des compétitions Européennes.
Après la décision du Rugby Club Toulonnais de déclarer forfait contre les Scarlets en raison du protocole sanitaire jugé trop souple par les dirigeants du RCT, c’est au tour de l’Aviron Bayonnais de charger l’EPCR pour son laxisme.
Et pour cause : Bayonne a lourdement été contaminé par le Coronavirus suite à son match de Challenge Cup contre Leicester, le 19 décembre dernier.
Ce samedi, le club Basque a eu la confirmation que les joueurs ont été contaminés par la variante Britannique du virus.
Et devant la multiplication des cas, RMC Sport nous informe que les médecins des équipes du Top 14 ont décidé de se mobiliser. Ils souhaitent rédiger une lettre commune pour sensibiliser l’EPCR.
Cette lettre aura pour but de demander à l’EPCR de revoir drastiquement son protocole pour faire face à l’explosion des cas de Covid-19 au Royaume Uni.
RMC Sport précise que la commission médicale de la Ligue Nationale de Rugby a été avertie, et elle soutient ce mouvement. Les clubs français, qui veulent plus de clarté et de cohérence dans la gestion des cas de coronavirus, ne comprennent pas que l’EPCR s’en tienne à un protocole datant du mois d’octobre, alors que la situation épidémique est largement en train de se dégrader outre-Manche.
Ainsi, une réunion aura lieu dès le début de la semaine prochaine entre l’EPCR et les différentes Ligues.
Toujours selon RMC Sport, certaines formations songeraient à se retirer de la compétition Européenne. Certains dirigeants de clubs étudieraient les bases légales d’un tel retrait et les conséquences financières que cela pourrait engendrer.
Enfin, des clubs Français ont prévenu la Ligue Nationale de Rugby que ces matches Européens pourraient représenter une grosse menace pour les matches du championnat mais également les matches du Tournoi des Six-Nations dans le cas où des joueurs seraient contaminés en masse durant les compétitions Européennes.
Plus que jamais les Coupes d’Europe sont menacées devant le laxisme et le manque de rigueur de l’EPCR.
