Le saviez-vous ? L’ancien ouvreur du XV de France, Frédéric Michalak a temporairement quitté la France pour l’Australie.
Dans son édition du jour, le journal L’équipe nous informe que le joueur passé par Toulouse, Toulon et le LOU Rugby s’est exilé à Sydney pour intégrer le staff de l’équipe de rugby à XIII des Roosters.
Interrogé dans les colonnes de L’équipe, Frédéric Michalak a indiqué s’installer en Australie pour quelques temps. Extrait:
“On est partis de Lyon le 8 décembre. On va scolariser les enfants, ici à Sydney, les sept prochains mois. J’avais prévu de multiplier les allers-retours avec la France mais avec l’aggravation de la pandémie ça va être compliqué. Impossible de sortir du territoire australien sans courir le risque de ne pas pouvoir revenir.”
Il se dit très heureux de pouvoir de nouveau se rapprocher du terrain. Extrait:
“Je suis content de me rapprocher du terrain. J’interviens sur les skills. Par exemple les attitudes techniques à la passe. À XIII, le numéro 9 (talonneur) est amené à effectuer beaucoup de passes depuis le sol. L’idée est d’affiner et d’optimiser leur gestuelle. Je travaille aussi sur les placements ou certaines facettes du jeu au pied, tels que les drops, car ils ont un spécialiste des pénalités. Et puis également sur la lucidité technique en phases de “surfatigue”.”
Il se dit heureux et précise avoir une bonne relation avec le manager général des Roosters. Extrait:
“Toujours. Je suis heureux de me rapprocher du terrain. Et puis ma relation avec le manager général Trent Robinson est géniale : à ses côtés, j’apprends et je me régale. C’est un technicien mais aussi un mec avec une quête spirituelle, il fait faire du yoga ou de la relaxation aux gars.”
Il explique d’ailleurs avoir décidé de quitter son poste du LOU afin de permettre au club Lyonnais d’économiser un salaire en cette période de crise. Extrait:
“Sachant combien la situation allait être difficile pour le club, s’il y avait des postes à sauver en urgence, ce n’était pas le mien mais des postes administratifs essentiels. Ma fonction, qui ressemblait plus à du consulting, n’était pas indispensable. J’ai fait part de cette réflexion au président du club Yann Roubert, avec qui j’entretiens de bonnes relations. On s’est dit que si la situation s’améliore, on en reparlera.”





