Lors d’un long entretien accordé au journal La Dépêche du Midi, Guy Novès a évoqué le moment où il a reçu sa lettre de licenciement en recommandé ainsi que les papiers pour s’inscrire à Pôle Emploi.
Il explique avoir été sidéré d’être confronté à une telle situation.
Il l’affirme : du jour au lendemain, plus personne n’a parlé de Guy Novès, l’entraineur le plus titré de tous les temps. Extrait
« Vous avez devant la porte le facteur qui vous porte une lettre de licenciement et les papiers pour Pôle Emploi, j’avoue alors que dans ma tête, je n’ai pas l’idée de me battre. J’avoue que je prends un gros pet. J’étais sidéré par ça. Du jour au lendemain, on t’enferme dans une pièce et plus personne ne parle de Guy Novès, l’entraîneur le plus titré de tous les temps. Je n’ai pas envie de m’étendre là-dessus mais j’ai passé une année très compliquée. »
Il indique avoir vécu des moments très délicats. Extrait:
“J’ai quand même traversé une période pendant un an où je suis passé dans une machine à laver et je ne l’avais pas cherché.”
Il explique avoir parlé avec Serge Simon et Bernard Laporte à plusieurs reprises lorsqu’il ont remporté les élections à la président de la Fédération. Extrait:
“Quand Bernard Laporte et Serge Simon gagnent les élections, on se pose la question : est-ce que Guy va pouvoir travailler avec ces personnes-là. Rien n’était acté. J’ai rencontré Serge Simon qui ne m’avait pas choisi. Bernard Laporte et Serge Simon n’étaient pas mon choix non plus. Par contre on est dans le cadre du travail et sans avoir été choisi, j’ai décidé de travailler avec eux en m’engageant comme vous savez comment je suis capable de m’engager quand je m’engage quelque part. Je n’avais jamais vécu ça au Stade… Obligé de les aimer… Eux ne m’aimaient pas c’est une évidence.”
Pour conclure, Guy Novès indique avoir été contacté par un club Français il y a quelques jours. Mais il a refusé cette approche et ne souhaite plus revenir sur les terrains du Top 14. Extrait:
« Je suis vraiment très fier parce qu’il y a quelques jours, on m’a proposé un club de Top 14. Ça, c’est la cerise. Il y a encore des gens qui ont une immense confiance en moi pour l’avenir et sur ma façon d’aborder les choses. J’ai dit non. Avec Serge Laïrle, on eu a la chance d’être champion et de construire en même temps et finalement de créer ce que le Stade est devenu aujourd’hui, une machine. On m’avait transmis le flambeau et moi je l’ai transmis. Mais aujourd’hui, entraîner, non, non. »





