Ce jeudi, plusieurs anciens joueurs et entraineurs se sont exprimés dans les colonnes du journal Le Parisien pour évoquer la gestion du groupe France de Fabien Galthié durant la période de crise sanitaire.
Et ces intervenants n’ont pas gardé leur langue dans leur poche au moment d’évoquer le management très spécial de l’entraineur des Bleus, et sa manière de faire ce qu’il veut quand il le veut.
Le plus sage sera finalement l’un de ses anciens entraineurs qui a préféré garder l’anonymat. Extrait:
“Cette histoire montre qu’il n’a pas changé. C’est un mec intelligent, mais qui a toujours fait ce qu’il voulait.”
Marc Giraud, l’ancien troisième ligne de Montpellier évoque un technicien qui peut rapidement devenir irrespectueux. Extrait:
“Quand il ne veut pas de toi dans son équipe, il te le fait vite comprendre et te fait manger tous les jours. Il est déstabilisant, et vite irrespectueux. Il faut être bien dans ta peau si tu bosses avec lui.”
Dans son livre “Quand j’étais Superman”, l’ancien joueur du Stade-Français Paris, Raphaël Poulain explique avoir recadré Fabien Galthié lorsqu’il entrainait encore le club de la Capitale. Extrait:
“Humainement, tu ne vaux rien. Tu devrais être interdit d’entraîner. Tu déchires tes joueurs comme un teckel s’acharne sur de mauvais bouts de barbaque.”
L’ancien entraineur de Bordeaux-Bègles, Vincent Etcheto n’en pense pas moins. Extrait:
“Il est arrogant et méprisant, il nous avait traités de trompettes lors d’un match entre Montpellier et l’UBB. Il a une bonne image auprès du grand public, tant mieux pour lui.”
Finalement, seul Max Guazzini, l’ancien président du Stade-Français Paris souhaite défendre Fabien Galthié. Il estime que c’est grâce à lui que l’équipe de France a renoué avec la victoire. Extrait:
“Ceux qui le critiquent le plus sont souvent ceux qui étaient remplaçants. Oui, il n’est pas lisse. Mais on ne fait pas une grande équipe avec des gens lisses. Au lieu de lui dire bravo pour la manière dont les Bleus jouent, certains tentent de se saisir de n’importe quelle occasion pour s’en prendre à lui et régler leurs comptes. Ce qui compte, ce sont les résultats. Et, moi, ce que je vois, c’est qu’il fait revivre les Bleus.”
