Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié en conférence de presse suite à la défaite de ses joueurs contre l’Angleterre, ce samedi après-midi à Twickenham, dans le cadre de la 4ème journée du Tournoi des Six-Nations.
Triste pour ses joueurs, le technicien a expliqué la raison de la défaite de son équipe contre le XV de la Rose, ce samedi (23-20).
Selon lui, cette défaite va permettre aux Bleus de grandir. Extrait:
“On peut être fier des joueurs. Fier de leur solidarité. Je pense que c’est un match qui fait grandir. Il n’est pas gagné, nous voulions le gagner, nous avons senti que nous pouvions le gagner. Mais il y a eu des moments clés que l’on aurait pu finir plus confortablement même si sur la fin, il y a une série de pénalités qui nous fait reculer en permanence, ou des ballons que l’on tombe et ça nous dépossède du ballon. Mais c’est bien, l’équipe apprend. On est devant jusqu’à 3 minutes de la fin.”
Il espère que ses joueurs vont rapidement digérer cette défaite. Extrait:
“Le goût de la défaite est instantané sur la fin du match. Le dénouement, il faut le digérer. Ça se joue dans les dernières minutes. Mais ça fait partie des choses que l’on doit traverser. On prépare tous les matches pour les gagner, mais il faut vivre aussi du mieux possible ces matches et s’en servir pour continuer à progresser.”
Lorsque le journaliste lui demande si les Bleus se sont inclinés en raison d’un coaching défaillant, Fabien Galthié temporise. Extrait:
“On verra cela après le match. Mais il n’y a pas eu énormément de rugby sur la deuxième mi-temps. Autant la première avait été très rythmée, autant la deuxième a été plus saccadée. Sur la fin, ils ont réussi à chercher la victoire. On dira donc qu’ils ont mieux terminé.”
Pour conclure, Fabien Galthié indique avoir tenu un discours très positif dans le vestiaire de ses joueurs à l’issue de la rencontre. Extrait:
“Effectivement, il y a du positif, c’est ce que j’ai dit dans le vestiaire. Il faut digérer ce résultat et basculer sur le pays de Galles. Ce match commence maintenant de par notre capacité à vivre la frustration ensemble.”
