C’est officiel depuis quelques jours : le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou quittera le Stade-Français Paris au mois de juin prochain afin de rejoindre le Racing 92 pour les quatre prochaines saisons.
Ce sont les dirigeants du club de la Capitale qui ont provoqué le départ de Gaël Fickou – lequel possède le plus gros salaire du club – afin de libérer de la masse salariale et se laisser une marge de manœuvre vis-à-vis du Salary Cap.
Grâce à cette masse salariale récupérée, les dirigeants Parisiens souhaitent recruter deux ou trois gros joueurs non internationaux qui pourront jouer sous les couleurs du Stade-Français tout au long de la saison.
Dans son édition du jour, le journal L’équipe revient en détails sur le montage financier effectué autour de ce transfert.
Ainsi, dans ce “deal”, le Racing 92 a dû payer 350 000 euros au Stade-Français Paris pour obtenir la libération du joueur. Pour autant, le club Parisien continuera de payer 50% du salaire de Gaël Fickou au Racing 92, et cela pendant trois ans.
Par conséquent, le club Francilien ne devra payer que 50% du salaire de Gaël Fickou.
Il s’agit d’une superbe opération pour le Racing 92 qui s’attache finalement les services d’un joueur très talentueux à moindre frais et qui lui permet de rentrer dans le Salary Cap.
Plus précisément, ce “transfert” est en fait un “prêt”. Pourquoi un prêt ? Tout simplement car ce montage arrange les deux formations.
Le Stade-Français Paris encaisse 350 000 euros, une somme qui lui permettra de recruter un très bon joueur pour la saison 2021 / 2022. En parallèle, Paris économise la moitié du salaire de Gaël Fickou qu’il pourra réinvestir dans le recrutement d’un ou deux autres joueurs.
Le journal L’équipe donne un exemple tout simple : en imaginant que Gaël Fickou était rémunéré 50 000 euros par mois, le Stade-Français Paris va pouvoir économiser 25 000 euros chaque mois. Cette somme permettra de payer une grosse recrue à 25 000 euros par mois, deux bons joueurs à 12 500 euros ou alors trois joueurs à 8 000 euros mensuels.
Pour rappel, les indemnités de libération rentrent désormais dans le Salary Cap. Il a donc fallu imaginer un système permettant aux deux clubs de s’y retrouver pour ne pas dépasser le plafond salarial mis en place par la Ligue Nationale de Rugby. Et c’est ce qui a été fait.
