L’ouvreur du LOU Rugby, Jonathan Wisniewski s’est gravement blessé à une épaule lors du match de la 21ème journée du Top 14 contre le Stade Rochelais, le week-end dernier au Stade Marcel-Deflandre.
Le joueur passé notamment par le Rugby Club Toulonnais avait été contraint de céder sa place et avait quitté le terrain le bras en écharpe.
Interrogé ce samedi au micro de Canal +, Jonathan Wisniewski est revenu sur sa blessure et a indiqué souffrir d’une rupture du tendon du pectoral. Une blessure grave qui nécessite une opération et plusieurs mois de soins.
Mais comme vous le savez, Jonathan Wisniewski mettra un terme à sa carrière à l’issue de la saison actuelle.
L’ouvreur Français a donc décidé de tenter le tout pour le tout pour rechausser les crampons avant la fin de la saison. Il a refusé l’opération et va essayer divers soins qui pourraient lui permettre de renouer avec la compétition avant la fin de la saison.
Il reste cependant conscient que ses chances de rejouer sont quasiment nulles. Il les estime à 1%. Extrait:
“La semaine a démarré de façon difficile car on avait bon espoir que ce soit qu’une petite lésion musculaire. Finalement, il y a une rupture du tendon du pectoral. C’est donc plus grave que ce que l’on pensait. Les chirurgiens veulent que je me fasse opérer. Mais vu mon vieil âge et étant donné que si je me fais opérer, la saison est terminée quoi qu’il arrive, on va essayer de faire quelque chose. Il reste peut-être 1% de chance, ce n’est pas beaucoup mais on va essayer de le jouer à fond. J’essaye plein de choses car c’est le dernier combat dans cette vie de rugby. Il y a une grosse part d’ego car je n’ai pas envie que la blessure décide de ma fin de carrière. Mais il y a une part de réalité aussi. J’ai parlé avec les médecins et ils m’ont dit qu’il y a très peu de chance que ça marche. Mais les miracles existent dans la vie et quand on aspire à quelque chose, parfois il se passe des choses que l’on ne peut pas expliquer. Donc je vais essayer. Mais quoi qu’il en soit, dans l’état actuel, ma carrière est normalement terminée.
La première chose que m’ont dit les docteurs, c’est qu’il fallait opérer assez rapidement. Puis j’ai pris plein d’avis et en mon âme et conscience, j’ai discuté avec le staff médical et on a décidé avec eux d’essayer quelque chose d’un peu différent. Ce n’est pas sûr que ça marche mais on va essayer. C’est aussi mon dernier challenge avec les crampons aux pieds. Mais il y a beaucoup de paramètres que je ne maîtrise pas, notamment sportifs car si on n’entre pas dans les six, ce sera terminé pour moi. Vivre des phases finales, c’est ce que je peux me souhaiter de mieux avant de raccrocher les crampons. On va prendre ce risque et quoi qu’il en soit, je l’assumerai après car on fait quand même un beau métier.”
Sauf miracle donc, Jonathan Wisniewski ne devrait plus fouler les pelouses du rugby professionnel. Affaire à suivre…
