L’ailier du SU Agen, Julien Jané s’est confié via Poulain Raffûte sur Rugbyrama pour évoquer la saison catastrophique Agenaise qui comptabilise 100% de défaites.
Ainsi, Julien Jané affirme que les joueurs s’accrochent malgré les très mauvais résultats.
Il précise que le groupe Agenais n’a pas perdu espoir de remporter un match avant la fin de la saison. Extrait:
“Je vis cette saison pas très bien comme tous les joueurs. Je pense que c’est un moment particulier pour l’équipe et le club, pour les supporters aussi. Aujourd’hui, on se demande comment on va s’en sortir et comment on va relever la tête. Aujourd’hui, on fait le dos rond et on a l’impression que tout le monde est contre nous. Tout le monde nous tourne le dos. Mais on s’accroche et tous les lundis on essaye de trouver du positif sur chaque match même si on vient encore de prendre une branlée. Mais on essaye de sortir des points positifs pour rebondir et continuer car ce n’est pas fini. On n’a jamais baissé les bras même si c’est difficile. On essaye d’aller chercher cette victoire qui nous manque et qui nous ferait le plus grand bien.”
Mais il l’affirme : le groupe a honte de ne pas avoir réussi à remporter une victoire depuis le début de la saison. Extrait:
“Tout le monde y pense, c’est sûr. On a honte. C’est assez compliqué dans ce contexte. Mais on essaye quand même de retrouver le positif pour avancer et tenter de montrer un meilleur visage pour préparer l’avenir. On peut se dire que cette saison est foutue. Elle a été très mauvaise. Mais il faut savoir rebondir et créer une dynamique positive pour les générations qui arrivent et pour l’année prochaine.”
Pour conclure, il est revenu sur la déclaration du président Jean-François Fonteneau qui a menacé ses joueurs de ne plus les payer s’ils n’avaient pas envie de jouer. Extrait:
“Forcément ça fait mal. Il y a deux solutions : soit tu le prends comme un coup de pied au c*l et ça déclenche quelque chose de positif, soit tu te mets dans ton coin et tu te dis que tu n’as pas de chance. Mais le groupe est dans la première solution. C’est un peu un jour sans fin car le week-end ça se passe mal et le lundi on revient sur le terrain avec de l’optimisme et de l’envie pour continuer et faire plaisir aux supporters. Bien sûr que l’on est affecté dans ces moments de crise. Il y a moins de patience et c’est compliqué d’échanger, il y a des tensions. Tout n’est pas beau. Tout le monde vit mal ces moments. Mais tout le monde réagit plutôt bien et se projette sur l’avenir.”
