Victime d’une grave blessure lors d’un match de Top 14 contre le Stade Rochelais, l’ouvreur Lyonnais Jonathan Wisniewski pensait que sa saison et donc sa carrière allaient s’arrêter de la sorte.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, il avoue s’être effondré lorsque le verdict est tombé : rupture totale des tendons du pectoral. Extrait:
“Quand Jean-Philippe Hager m’a annoncé voilà un mois que les tendons de mon pectoral s’étaient complètement rompus et que ma saison était terminée, je me suis effondré. Je ne pouvais pas croire que je rejouerais plus jamais. Alors, j’ai pris ma semaine et passé beaucoup de coups de fil pour avoir des avis différents jusqu’à ce qu’un ami, Antoine Millot, me conseille de contacter un ostéo, Flavien Mourey. Dès que je l’ai rencontré, il m’a dit : « Je pense que tu peux être sur la pelouse contre le Stade français ».”
Finalement, Jonathan Wisniewski a décidé de s’accrocher et de refuser l’opération pour tenter des soins alternatifs lui permettant de pouvoir rejouer avant la fin de la saison. Extrait:
“Depuis le début de ma carrière, je me suis toujours intéressé aux méthodes alternatives, à la naturopathie, aux plantes, aux énergies, à la méditation… Alors, même s’il n’y avait que 1 % de chances que ça marche, nous avons bâti un protocole de reprise en collaboration avec le club. Au bout de trois semaines, je refaisais de la musculation à 80 % et des pompes claquées. Vendredi dernier, j’ai repris le plaquage et ce lundi, j’ai pu participer à l’opposition sans gêne. Alors, on a décidé que je pourrais jouer à Paris…”
C’est ainsi qu’il a pu rejouer contre le Stade-Français Paris le week-end dernier. Un véritable soulagement pour l’ouvreur qui ne souhaitait pas terminer sa carrière sur une blessure. Extrait:
“J’ai abordé cette rencontre comme si c’était ma toute première ! C’était assez spécial. À la fois j’étais très déçu de notre élimination pour les phases finales, mais à la fois heureux d’avoir remporté mon combat. C’était un drôle de mélange, mais je suis finalement heureux de pouvoir terminer ma carrière les crampons au pied, quand d’autres n’ont pas eu cette chance.”
