Le pilier droit Ben Tameifuna a débarqué à l’Union Bordeaux-Bègles l’été dernier en provenance du Racing 92.
Le joueur était revenu de la Coupe du monde au Japon avec 20 kilos de trop. Au lieu de peser 145 kilos, à savoir son poids de forme, Ben Tameifuna avait intégré les rangs du Racing 92 à 166 kilos !
Cette information avait d’ailleurs fait le buzz sur les réseaux sociaux car rarement un joueur avait été aussi lourd.
Agacé par le manque de sérieux de son joueur, le manager Francilien Laurent Travers avait décidé de mettre au placard son joueur et de lui concocter tout un programme pour lui faire perdre du poids.
Dès la fin de la saison 2019 / 2020, le Racing avait fait comprendre à Ben Tameifuna qu’il n’était plus le bienvenu.
Très rapidement, l’UBB se positionnait sur le puissant joueur Néo-Zélandais et décidait de l’engager.
Interrogé dans les colonnes du journal Sud-Ouest, le manager Bordelais Christophe Urios explique adorer son joueur. Extrait:
“J’adore ce mec, j’adore sa façon d’être, même si des fois, ce n’est pas simple. Mais pour nous, le poids n’a jamais été un problème. Quand il est arrivé, Ben était entre 145 kg et 150 kg. Il n’a jamais dépassé 150 ou alors très rarement.”
Pour sa part, Ben Tameifuna souhaite remercier son coach de lui avoir fait confiance et donne donc le meilleur de lui-même. Extrait:
“Christophe Urios m’a donné l’opportunité de venir. Il m’a fait confiance, comme le président. Je dois leur rendre en donnant le meilleur sur le terrain. Je me sens plus frais mentalement, de par l’environnement, la ville. Je prends du plaisir, je n’ai pas la frustration de moins manger ou de ne pas sortir pour faire la fête. Je suis plus organisé, je mange des plats équilibrés le matin à la maison. Je suis plus préparé, je fais aussi plus attention, je suis plus malin dans la façon de me nourrir.”
Seul problème : Ben Tameifuna regrette de rarement débuter les matches. En effet, Christophe Urios le voit comme un joueur pour terminer les matches et fatiguer les défenses adverses en fin de rencontre.
C’est donc souvent Vadim Cobilas qui est choisi pour débuter les rencontres comme l’équipe le manager Bordelais. Extrait:
“Ils sont complémentaires. Vadim est une sécurité absolue en mêlée et Ben est un superbe joueur entrant avec l’impact qu’il a sur une défense fatiguée, mais aussi dans les esprits, le nôtre comme celui de l’adversaire. Quand tu le vois rentrer, tu te dis p*tain…. L’inverse ne serait pas aussi bénéfique.”
Christophe Urios concède que Ben Tameifuna est déçu de ne pas pouvoir débuter une rencontre. Mais il affirme avoir passé un deal avec son joueur. Extrait:
“Ben Tameifuna est déçu, il accuse le coup, d’autant plus qu’il fait une rentrée incroyable le week-end dernier contre Clermont. En toute logique, il aurait pu attaquer le match. Mais on a un deal. Je lui ai dit : si on est en finale contre le Racing son ancien club, tu attaqueras le match. Il m’a dit : ça c’est un bon deal !”





