L’arrière du Stade-Toulousain, Thomas Ramos a évolué au poste d’ouvreur lors de la finale du Top 14 contre La Rochelle en raison de l’indisponibilité de Romain Ntamack victime d’une commotion cérébrale lors de la demi-finale contre Bordeaux-Bègles.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, ce-dernier a avoué que les déclarations d’avant-match ont quelque peu titillé les avants Toulousains. Extrait:
“C’est le genre de défi qu’on affectionne. On annonçait partout qu’on allait morfler devant face aux avants rochelais. Quand on connaît nos avants, ce n’est pas dur de deviner que ça les a titillés. Eux aussi ont voulu montrer qu’ils étaient costauds, et c’est ce qu’ils ont fait.”
Questionné sur les deux drops inscrits par Toulouse (Ramos et Kolbe), Thomas Ramos a affirmé que les drops avaient justement été travaillés cette semaine, après une demande du staff. Extrait:
“Ça faisait un moment que le staff nous répétait qu’il aimerait nous voir planter un drop en finale. Du coup, on s’est mis à les travailler entre buteurs, souvent pour rigoler. On a mis en place une sorte de compétition entre nous. Ce qui permet aussi de s’exercer avec un peu de pression. Là, au moment où j’arme contre La Rochelle, je me dis surtout que dans un match comme ça, qui s’annonçait fermé, il faut veiller à marquer des points dès que tu pénètres dans le camp de l’adversaire. Cheslin le tente aussi du milieu de terrain sans trop le préparer mais en demandant quand même le ballon. À l’arrivée, je pense que ces deux drops leur ont mis un gros coup sur la tête.”
Par ailleurs, Thomas Ramos indique ne pas avoir tremblé lors de sa première tentative réussie, dès le début de match, à 50 mètres des poteaux. Extrait:
“Je savais que j’avais la puissance pour la taper. Et puis c’est tout l’inverse : il n’y a rien de mieux que de réussir un coup de pied comme ça pour se mettre en confiance. En plus, ça permet de prendre le score, et ça oblige l’adversaire à courir après.”
Pour conclure, le joueur Toulousain affirme n’avoir qu’une seule envie désormais : prendre des vacances, s’allonger sur un transat et ne plus bouger. Extrait:
“De partir en vacances ! On a six semaines. J’ai envie de me mettre sur un transat et de ne pas bouger de la journée. Franchement, il me tarde de couper parce que la saison a été extrêmement longue et fatigante. Souffler un peu fera du bien à la tête.”
