Le verdict est tombé ce jeudi 16 septembre : le demi-de-mêlée de Provence Rugby, Ludovic Radosavljevic a écopé de 26 matches de suspension pour son insultes racistes “je vais te brûler mangeur de bananes” adressée à l’ailier de Nevers : Christian Ambadiang.
L’ancien numéro 9 de Clermont et de Castres pourra rejouer uniquement lors des deux dernières journées de la saison de Pro D2… sauf en cas de licenciement.
Initialement, l’Aixois a été sanctionné de 52 semaines de suspension, soit la durée de suspension la plus élevée. Mais étant donné les excuses effectuées par le joueur, sa sanction a été réduite de moitié. Extrait:
“Compte-tenu de la particulière gravité de la situation et de la nature des faits qui lui sont reprochés, la Commission de discipline et des règlements a déterminé le point d’entrée de l’infraction à 52 semaines, soit la sanction maximale encourue. Après prise en compte de la reconnaissance spontanée par le joueur des faits qui lui sont reprochés une fois la rencontre terminée, sur les réseaux sociaux et à l’audience, de la reconnaissance de sa culpabilité, de son casier disciplinaire vierge et de l’expression de remords avant l’audience et à l’audience, la sanction a été réduite à 26 semaines de matches de compétition officielle.”
Interrogé par lejdc.fr, Christian Ambadiang a réagi à la sanction écopée par l’auteur des propos racistes. Extrait:
« Je suis content, parce qu’on a une réponse qu’on attendait depuis deux semaines. C’est bien qu’il y ait ce genre de sanction mais maintenant j’attends de voir ce que son club va dire. Il ne peut pas juste rester chez lui et attendre. Il faut qu’il fasse des choses pour la communauté aussi.
J’ai été très affecté et je n’étais pas le seul à l’être. Je ne m’attendais pas à ce que cette histoire fasse le tour du monde, j’ai vraiment reçu beaucoup de soutien et tout le monde avait besoin que la sanction soit forte.
Je me lève chaque jour en voulant passer à autre chose. Mais ce n’est pas comme une bagarre après laquelle on s’excuse et on oublie. C’est beaucoup plus difficile à oublier. Aujourd’hui, ces mots restent collés dans ma tête et dans mon cœur. Maintenant que la sanction est connue, je vais quand même pouvoir me concentrer davantage sur le terrain et le rugby. »







