Le Directeur Général de la Ligue Nationale de Rugby, Emmanuel Eschalier s’est confié via l’AFP pour évoquer la situation au sein du Top 14 suite aux reports de quatre matches du championnat.
Ce-dernier explique dans un premier temps ne pas être forcément inquiet étant donné qu’il s’agit des premiers matches reportés seulement.
Pour lui, la situation n’est pas pire que l’an dernier. Extrait:
“Là, ce sont les premiers reports de la saison donc on ne peut pas considérer que la situation est pire que l’an dernier. Il n’y avait pas de vaccin non plus. Donc pas de solution pour se” protéger autant que possible contre le Covid. (Depuis l’arrivée du vaccin) Il y a eu un mouvement de vaccination très fort au sein des clubs. Joueurs et membres de l’encadrement sont vaccinés à 98 %. C’est un socle solide qui nous permet d’avoir une approche sanitaire différente de celle de la saison dernière.”
Il ne cache pas que les contaminations s’accélèrent en Top 14. Extrait:
“Ce sont pour l’instant des constatations à chaud mais on voit bien que lorsque le virus est dans un groupe, il se propage à une vitesse très importante. Le variant Omicron change la donne compte tenu de la vitesse et de la dynamique de sa propagation et du fait qu’il arrive à toucher des personnes vaccinées.”
Aussi, il convient que la prochaine journée du Top 14 pourrait aussi être impactée. Extrait:
“Concernant les clubs où des joueurs ont été placés à l’isolement, la semaine d’entraînement va être perturbée. Néanmoins, à ce jour, on n’a pas d’élément factuel qui nous inquiète particulièrement pour la prochaine journée. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y en avoir d’ici la fin de semaine. Il faut être lucide sur le fait que l’on est dans une période très incertaine et précaire.”
Concernant les matches reportés, il indique que la LNR ne veut pas se précipiter pour désigner de nouvelles dates. Extrait:
“Il n’y a pas de raison de se précipiter. Plusieurs options sont prêtes et seront discutées avec les clubs et avec notre diffuseur. On souhaite attendre quelques jours pour voir comment évolue la situation avant de prendre des décisions et de faire des annonces.
Il n’y a aucun week-end de libre dans le calendrier hors période internationale. Les premiers week-ends de libres sont à partir de février et sont peu nombreux. Donc pour disputer les matches reportés, il n’y a que deux solutions : soit jouer lors des week-ends de matches internationaux, avec un désavantage sportif pour les clubs qui ont beaucoup d’internationaux, ou jouer les matches en semaine, une option qui comporte elle aussi sa part de problème et d’impact sportif… Il n’y a pas de solution idéale.”
Pour conclure, Emmanuel Eschalier explique comprendre la frustration et la colère de certains présidents de club. Extrait:
“Je comprends parfaitement leur frustration, leur énervement par rapport à cette situation. On la regrette tous mais on doit y faire face. Les décisions sont prises parfois très tardivement parce que les éléments d’information sont connus très tardivement.”






