Ce lundi, le gouvernement a annoncé que les sportifs ne pourront plus accéder au stade à partir du 15 janvier prochain s’ils ne sont pas vaccinés.
En effet, le passe sanitaire va être remplacé par le passe vaccinal. Les tests PCR négatifs ne permettront plus aux joueurs anti-vaccin de pouvoir pratiquer leur métier et de jouer les week-ends.
Seulement 2% des joueurs professionnels, en France, sont concernés. On sait notamment que les Clermontois Kotaro Matsushima et George Moala ne sont pas vaccinés, pas plus que le trois-quarts centre Parisien et futur Toulonnais Waisea Nayacalevu.
Cette annonce pourrait contraindre certains clubs à se séparer de ces joueurs non-vaccinés puisque non-utilisables, à moins qu’ils ne se fassent vacciner rapidement.
Interrogé via Le Figaro, Philippe Spanghero s’est exprimé sur ce sujet sensible.
Selon lui, cette situation pourrait provoquer une jurisprudence. Extrait:
«Aujourd’hui, une entreprise n’a pas le droit d’imposer la vaccination à ses salariés, ni de le licencier pour ce motif. Mais certains secteurs d’activité, en contacts avec le public, se sont vus imposer des règles différentes. Est-ce que le rugby sera considéré comme tel, avec un statut dérogatoire qui offrira cette latitude aux clubs ? C’est à voir. Cela pourrait créer une jurisprudence.»
Est-ce que des joueurs de l’effectif Toulonnais ne sont pas vaccinés ? Nous n’avons pas l’information pour le moment.
Affaire à suivre…
