Le projet Aguilera souhaité par les dirigeants du Biarritz Olympique pourrait ne jamais voir le jour.
Le week-end dernier, la maire de Biarritz, Maider Arosteguy a indiqué se lancer à 100% sur un projet de centre de performance à trois kilomètres d’Aguilera, abandonnant donc au passage le réel projet Aguilera qui était prévu avec le Biarritz Olympique.
Cette décision a bien évidemment mis les dirigeants du club Basque dans une grande colère, eux qui attendent depuis des mois désormais que les choses avancent.
Présent lors des négociations entre la mairie de la ville et le club Basque concernant ce projet Aguilera, le président de la Ligue Nationale de Rugby, René Bouscatel s’est confié via Rugbyrama.
Ce-dernier confirme qu’un accord avait pourtant été trouvé entre la ville et le club. Extrait:
“Avant que je n’arrive, il y avait un projet sur le site d’Aguiléra et à l’extérieur, qui était d’un montant entre 40 et 50 M€. J’ai été témoin des discussions dans le cadre desquelles il a été, infine, convenu d’un projet sur le périmètre du stade Aguiléra, de l’ordre de 30 M€, avec un financement paritaire.
Je suis témoin qu’il y a eu un accord pour un projet dans le périmètre de la concession, incluant le centre de formation et d’entraînement sous la tribune Blanco. Ce projet identifié, clair et précis permettait au BO d’avoir un outil nécessaire à son développement sportif et économique. Des études devaient être lancées, puis je n’ai plus participé aux réunions et je ne sais pas pourquoi elles n’ont pas été faites. Au fond, je le regrette, car il est important pour le BO d’avoir ce projet.”
René Bouscatel regrette ce retour en arrière. Extrait:
“En mon sens, en faisant le centre de formation à l’extérieur du stade, on revient un peu en arrière, à un projet de plus de 40 M€, car de toute façon, le BO aura besoin de locaux pour la formation sportive.”
Pour sa part, Maider Arosteguy, la maire de la ville explique ce revirement de situation. Extrait:
“Pour moi, il n’y a pas de certitude quant à l’emplacement du centre, puisque de toute façon il devra se faire en maîtrise d’ouvrage publique. J’avais dit à Jean-Baptiste Aldigé que j’étais d’accord pour un financement à 50/50. Lui, pour aller plus vite, ne voulait faire que de la maîtrise d’ouvrage privée et nos avocats nous ont dit qu’on ne pouvait pas financer le projet si le club, à l’intérieur d’un bail emphytéotique, réalisait tout en maîtrise d’ouvrage privée. Il faut donc trouver une autre solution. Ce sont les contours de ce qu’on est en train de chercher avec notre cabinet de conseil.”
