Le deuxième ligne international Français, Paul Willemse s’est confié via Le Figaro pour évoquer le match à venir contre l’Ecosse, programmé samedi après-midi à Murrayfield, dans le cadre de la troisième journée du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier a dans un premier temps évoqué la grosse ambiance, peut-être hostile d’ailleurs, qui va attendre les Bleus du côté de Murrayfield. Extrait:
« Cela fait partie du rugby international. C’est mieux d’avoir des supporters que rien. On a déjà joué à huis clos, c’est le pire. On sait ce qui va se passer sur le terrain, avec le bruit des supporters. On est prêts. On a déjà joué deux grands matchs au Stade de France avec beaucoup de supporters. On a l’habitude du bruit et de tout ça. Mais on en a parlé cette semaine. Il ne faut pas être surpris. Ça ne sert à rien de trop parler de tout ça, il suffit de faire un bon match. Il faut juste rester calmes.
C’est impressionnant. Mais cela nous donne de l’excitation. Il sera important de bien garder ça en tête pour le bon moment. Il faut utiliser ça pour donner une bonne énergie. Il ne faut pas tomber dans la pression. Mais on a des joueurs qui ont beaucoup plus d’expérience qu’il y a deux ans. Ce n’est pas notre première fois… Cette équipe ne sera pas surprise. »
Il explique dans la foulée que l’équipe de France a bien progressé ces deux dernières années et est donc en mesure de s’imposer cette fois-ci. Extrait:
« On a beaucoup progressé. Les joueurs ont disputé en moyenne 20-21 matches avec l’équipe de France. C’est un groupe avec beaucoup plus d’expérience. Chaque fois que l’on a perdu contre eux, c’était sur des petites erreurs, un manque d’expérience. C’était des fautes sans pression. On a depuis battu de grandes équipes mais on sait que l’on a perdu deux fois contre eux (dans le Tournoi), mais ce sera un bon match pour montrer notre progression depuis deux ans. »
Pour conclure, Paul Willemse ne manque pas de dire le plus grand bien de Cameron Woki qui va pousser en mêlée puisqu’évoluant en deuxième ligne avec les Bleus. Extrait:
« C’est la première fois qu’il pousse en mêlée ! D’habitude, les troisièmes lignes, ça ne pousse pas vraiment… (Rires) Il fait du très bon boulot. On ne sent pas qu’il manque quelque chose au niveau de la mêlée avec lui. La pression est plutôt sur la droite donc c’est là que Uini Atonio et moi on fait notre job. Cela n’a pas changé grand-chose pour notre mêlée. C’est juste moins agréable pour lui avec la tête dans la mêlée ! (Rires) »
