Ce samedi vers 6h00 du matin, l’ancien international Argentin Martin Aramburu a été abattu par arme à feu en plein Paris, à la sortie d’un établissement de nuit.
Selon les dernières informations de RMC Sport, une altercation aurait éclaté entre deux groupes de personne en toute fin de soirée, sur la terrasse d’un bar du quartier Saint-Germain à Paris, dans le VIème arrondissement.
Avant cette altercation, les deux groupes ne se connaissaient absolument pas. Elle aurait éclaté en raison d’un différent autour d’une bouteille d’alcool.
L’Argentin Martin Aramburu aurait tiré sur la capuche d’un individu de l’autre groupe, lequel se serait retrouvé à terre. Une bagarre s’en suit et les videurs réussissent à séparer et à calmer tout le monde.
Un homme aurait alors exhibé une arme à feu avant de la cacher.
C’est alors que Martin-Aramburu décide de quitter les lieux et de prendre la direction de son hôtel. Mais rapidement, l’Argentin et son ancien coéquipier de Biarritz, Shaun Hegarty sont rattrapés par une « Jeep ». Deux individus s’en prennent une nouvelle fois à l’Argentin de 42 ans.
Un homme dans la voiture ouvre le feu en direction des deux anciens rugbymen sans réussir à toucher ses cibles. Un individu va alors prendre l’arme présente dans ce véhicule et viser l’Argentin. Six coups de feu sont tirés, plusieurs projectiles vont toucher l’ancien joueur professionnel. Il décède à 6h45 des suites de ses blessures.
Le secteur a rapidement été quadrillé par les forces de l’ordre tandis que les secours ont pris en charge la victime, en vain.
Les témoins présents sur place ont aidé les enquêteurs en racontant la scène dans les moindres détails. Les images de la vidéo-surveillance du secteur joueront aussi un rôle important pour résoudre l’affaire et retrouver les auteurs, toujours en fuite actuellement.
Selon RMC Sport, trois individus sont toujours recherchés par les forces de l’ordre : deux hommes et une femme.
Selon Le Point, le tireur aurait été identifié comme étant Loik Le Priol, un militant d’ultra droite connu et médiatique. Ancien militaire et commando marine qui avait notamment été envoyé en opération extérieure à Djibouti, Le Priol est également connu pour être un membre actif du GUD (Groupe Union Défense), syndicat étudiant d’extrême droite.
Avant de commettre l’irréparable, Loik Le Priol aurait tenu des propos racistes à l’encontre de Martin-Aramburu selon les informations du journal Le Point : « vous n’êtes pas d’ici », « on est chez nous ».
Rugbyrama précise de son côté que cet individu avait comparu devant la justice pour « violences aggravées » commises en réunion, au terme de ce qui avait assimilé à une séance de torture sur un ancien membre de son groupe.
