Le manager sportif du Stade-Français Paris, Gonzalo Quesada s’est confié via L’équipe pour évoquer le décès de son ami Federico Martin Aramburu, abattu par Loïk Le Priol en plein Paris, samedi matin à la sortie d’un établissement de nuit.
Le coach Parisien explique notamment avoir accepté d’entrainer le Biarritz Olympique en Pro D2 en partie grâce à Martin Aramburu. Extrait:
“J’ai accepté d’entraîner le BO en Pro D2, en partie grâce à Federico. On a passé une saison vraiment sympa. Je le chambrais beaucoup parce qu’il avait une agence de voyage et je lui avais dit d’organiser un stage d’avant-saison afin qu’on parte une semaine quelque part avec le groupe. Il a commencé à parler avec les dirigeants du club et on voyait que les budgets qu’il proposait étaient trop chers. Du coup, il a essayé de faire quelque chose de plus local, plus simple, mais ça restait toujours aussi cher (rires).”
Il affirme être resté toujours très proche de Martin Aramburu, même lorsqu’il a quitté le Stade-Français Paris pour entrainer les Jaguares. Extrait:
“Il est toujours resté proche de moi, même quand j’étais aux Jaguares. Il était venu avec un groupe de Français en Argentine, on les a amenés faire une soirée tango et voir un match. J’ai toujours essayé de l’aider dans ses projets. Il était associé avec une grosse agence en vue de la Coupe du monde 2023 donc il voulait que je sois avec eux. Quand il y a eu la rumeur comme quoi je devais reprendre les Pumas, il me chambrait et disait qu’il serait trop content pour moi, mais qu’il serait dégoûté parce qu’on ne vivrait pas le Mondial ensemble. Puis quand ça s’est su que je ne prenais finalement pas les Pumas, on rigolait de ça et on se disait qu’on allait vivre une aventure de fou. On se voyait au moins une à deux fois par semaine quand il montait à Paris.”
Pour conclure, Gonzalo Quesada a exprimé toute sa peine et sa colère. Il précise ne s’être jamais senti aussi triste qu’en ce moment. Extrait:
“C’était doublement terrible pour moi de me réveiller avec cette nouvelle. Je n’arrivais pas à comprendre. C’était très dur. J’ai des souvenirs très forts de ses derniers jours. C’était un vrai ami, on a toujours partagé de bons moments. J’avoue que je ne me rappelle pas avoir été plus triste. J’étais à deux doigts de ne pas partir en stage. Je n’ai fait que de pleurer lors des deux premiers jours de stage. J’ai dû m’excuser auprès du staff, des joueurs, car je n’avais pas pu dormir et je n’arrivais pas à me remettre les idées en place. Je suis en contact avec sa femme (Maria), ses amis proches et sa famille. Avec notre groupe, on a dit à Maria qu’on serait toujours là pour elle.”
