L’hiver dernier, le Stade-Toulousain décidait d’attaquer en justice la décision de l’EPCR d’annuler son dernier match de poules face à Cardiff à Ernest-Wallon, donnant par la même occasion la victoire sur tapis vert aux Gallois (28-0).
Pour rappel, l’EPCR avait fait ce choix en raison de la situation sanitaire du club de la Ville Rose qui accusait alors une dizaine de cas positifs au Covid-19. Sauf que Toulouse avait rempli tous les protocoles exigés en la matière par la LNR, maître des règlements pour les matches se disputant en France.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le président Toulousain Didier Lacroix a fait un point sur ce dossier.
Il explique notamment pourquoi il a décidé d’attaquer l’EPCR devant la justice. Extrait:
« On y est allé parce que j’ai horreur de l’injustice. Quand il y a des règles, on respecte les règles. Nous, on les a respectées. On aurait pu jouer contre Cardiff avec une équipe amoindrie composée de joueurs testés négatifs sans aucun problème. Sauf qu’on nous a empêchés de jouer. Comme on nous a privés aussi du match face aux Wasps. Or, si on joue ces deux matches-là de Coupe d’Europe, on n’est pas dans la même partie du tableau en phase finale. Et même si on l’est, on ne joue pas à Dublin mais à Toulouse en quarts et en demies, avec toutes les répercussions qui vont avec sur un plan économique. »
Didier Lacroix explique que l’affaire est actuellement traitée en Lausanne, en Suisse. Extrait:
« Ça suit son cours. Mais on sait très bien que le délai de recours juridique ne pourra en rien nous requalifier à une place qui aurait pu nous permettre de disputer une demi-finale à domicile. »
Affaire à suivre…
