Une polémique a éclaté ce week-end.
Selon les informations du journal Le Parisien, Sébastien Chabal a pu acheter une centaine de places pour la Coupe du monde de 2023, soit beaucoup plus que le commun des mortels.
Interrogé via Canal +, Sébastien Chabal a confirmé l’achat d’une centaine de places mais a démenti tout trafic de billets.
Il affirme vouloir faire plaisir à des proches et et a précisé qu’il ne comptait pas les revendre et faire du profit.
Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, le consultant Jean-Baptiste Lafond a fermement défendu Sébastien Chabal. Extrait:
“Sébastien Chabal a le droit d’avoir des amis et des contacts. Quand tu achètes des billets, soit c’est pour ta pomme et tes proches, soit c’est pour faire plaisir à des clients donc des gens qui te font bosser. Tu les reçois dans un autre cadre que le boulot. Soit, tu vends les billets que tu as acquis à des sociétés qui vendent des packages à d’autres sociétés qui invitent des clients. Mais franchement, le profit et le bénéfice, le trafic de billets, ça fait combien de temps que ça dure ?
Rien ne me choque. C’est le business. La morale de l’histoire, c’est que la vente des billets ne bénéficie pas aux passionnés de rugby mais aux revendeurs. Donc rien ne me gêne dans cette histoire. Je ne comprends pas que l’on puisse s’en prendre à Sébastien Chabal qui a plus de 70 sélections et qui est un bon mec. Il a le droit d’avoir une centaine de personnes à qui faire plaisir. Cela me gonfle ! C’est le genre de polémique que je ne comprends pas.
Moi, ça ne me dérange pas que Chabal, qui est un ambassadeur de la Coupe du monde et du rugby Français en général, ça ne me dérange pas qu’il ait accès à 100 places. En tant qu’ancien international, tu as le droit à une place pour les matches de l’équipe de France et il faut aller la chercher à Marcoussis.
Si on parle vraiment des billets, il y a 1 000 anciens internationaux donc 1 000 places pour chaque match. Sur les 1 000 anciens internationaux, combien vont chercher leur place à Marcoussis ? Environ 300. Il reste 700 invitations. Elles deviennent quoi ces invitations ? Et ça, c’est plus grave que cette affaire Chabal. C’est une usine à gaz !”
