Le patron de Bros Agency Christophe Quiquandon, en charge des intérêts d’Antoine Dupont, Cyril Baille ou Charles Ollivon s’est confié via Le Parisien pour évoquer l’intérêt des marques pour les rugbymen du XV de France.
Selon lui, les marques s’intéressent beaucoup plus aux joueurs du XV de France qu’avant. Il explique pourquoi. Extrait:
« C’était plus difficile de vendre un ambassadeur venu du rugby à une marque pendant la décennie où le XV de France a été dans le creux. Le public était déçu mais pas hostile envers cette équipe. Il fallait juste souffler sur les braises pour que ça reparte. »
Caroline Thiebaut, agent d’image de Grégory Alldritt, Cameron Woki ou Damian Penaud confirme la tendance montante. Extrait:
« Le rugby ne détrônera jamais le football, mais il dispose d’une génération de mecs qui ont des gueules et qui savent bien s’exprimer. Ca attire des marques classiques du milieu du rugby, mais aussi certaines moins habituées à cet univers. »
Il y a peu, le troisième ligne du XV de France, Grégory Alldritt a officialisé son partenariat avec l’horloger Bell & Ross.
De son côté, le représentant de Romain Ntamack, Frank Hocquemiller annonce que le demi d’ouverture des Bleus qui dispose de l’engouement le plus fort pour un sportif français hors foot depuis 20 ans.
Ce-dernier a par exemple intégré l’écurie du fabricant de boissons énergisantes Red Bull. Extrait:
“Romain Ntamack, seul lui a le code de son Instagram. Et il est très consciencieux avec ça. Si un post doit être fait à 18h, il est en ligne à 18h01 au plus tard.”
Pour sa part, Antoine Dupont, enchaîne les partenariat avec notamment Volvic, les hôtels Intercontinental ou encore les Enseignes Casino.
Tina Schuler, directrice générale des Enseignes Casino explique pourquoi Antoine Dupont a été sélectionné. Extrait:
« Nous voulions une égérie, un référent pour mettre en valeur nos produits. C’est un grand champion qui fait attention à son alimentation, souligne . Il incarne aussi cet ancrage territorial en province du rugby et c’est important pour nous qui venons de là. Une publication d’Antoine Dupont sur Instagram déclenche automatiquement des millions de vues. »
Dans le cas d’Antoine Dupont, certains contrats se chiffrent en centaines de milliers d’euros.
Avec l’accumulation des demandes, les plus prisés peuvent se permettre de faire le tri, tout en veillant à ce que les contraintes publicitaires n’empiètent pas sur la trinité entraînement-match-repos.
« Ce sont des sportifs, pas des influenceurs, souligne Caroline Thiebaut. Si une marque me dit qu’elle va avoir besoin de voir un rugbyman trois fois par mois pour sa campagne, ça n’est pas possible. »
