Le trois-quarts centre international Anglais Manu Tuilagi verra son contrat arriver à terme avec le club de Sale au mois de juin prochain.
Depuis plusieurs mois, le joueur Anglais est annoncé en France ou bien au Japon.
Mais selon les dernières informations, ce-dernier pourrait finalement rester en Angleterre et prolonger son contrat avec le club de Sale.
Le souhait du joueur serait de rester à Sale.
Et dans la presse étrangère, le directeur du rugby de Sale, Alex Sanderson a confirmé que les négociations allaient dans le bon sens. Extrait:
“Je ne peux pas encore confirmer, mais c’est plus proche que jamais. C’était assez désespéré il y a six mois quand les choses n’étaient pas sous notre contrôle. Mais nous le voulons et il veut rester.”
Pour l’heure, aucun accord n’a officiellement été trouvé mais tout pourrait évoluer sous peu.
Pourtant, l’affaire était loin d’être gagnée pour le club de Sale qui, en raison de difficultés financières, avait effectué une première offre insultante à Manu Tuilagi, à savoir 80 000 euros par saison.
Alex Sanderson explique cette offre exceptionnellement basse pour un international. Extrait:
“Nous n’avions pas d’argent puis nous en avons eu un peu et maintenant nous en avons deux fois plus. Je sais qu’il veut rester donc c’est juste la question de savoir si sa famille peut survivre et combien il est prêt à sacrifier.”
Et pour cause, les Sharks ont récupéré une marge de manœuvre financière, notamment après le transfert du talonneur Ewan Ashman pour Édimbourg, et le club peut désormais proposer une prolongation à Tuilagi.
Cependant, les dirigeants de Sale se veulent prudent sur le dossier. Extrait:
“Les Français sont toujours en retard pour proposer des contrats, le Japon aussi. On ne peut pas écarter un autre facteur qui pourrait venir affecter tout le travail que nous avons fait.”
Manu Tuilagi, qui arrive à la fin de sa carrière, veut que sa fin soit mémorable. Il veut faire le bon choix de vie, pas seulement le bon choix financier. Nous en avons longuement discuté. C’est une très bonne publicité pour le rugby en général de voir quelqu’un ne pas courir absolument après la livre sterling ou l’euro.”
Affaire à suivre…
