L’information est signée Midi Olympique –
Les dirigeants du FC Grenoble ont décidé d’assigner la Ligue Nationale de Rugby devant la justice.
Ces-derniers estiment ne pas avoir été traités de manière équitable par le gendarme financier suite au retrait des six points réclamé par l’Autorité de Régulation de la LNR.
Le club Isérois a fait appel du retrait des six points pour cette nouvelle saison 2023 / 2024.
En plus de cet appel, le président Patrick Goffi a décidé d’attaquer la Ligue Nationale de Rugby devant la justice.
L’avocat du club, Thomas Bonzy s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique. Extrait:
“Aujourd’hui, le débat n’est pas la santé financière du FCG qui est plutôt bonne, avec des partenariats et des abonnements en hausse malgré les événements de l’été. En revanche, on a le sentiment que le club n’est pas traité de manière équitable. En clair, on a davantage l’impression de nous trouver face à un dictateur financier qu’à un gendarme financier.
Le club a commis des erreurs par le passé, mais le président Patrick Goffi ne veut pas que son club soit le souffre-douleur de la Pro D2. Quand on nous retoque sur certains chiffres malgré les éléments que nous avançons, nous voudrions que ce soit sur des motifs concrets, pas le fait du prince. Et surtout, nous aimerions avoir la certitude que les autres clubs soient traités de la même manière que nous, ce pour quoi nous émettons de gros doutes.
Ce que l’on veut, c’est une équité et surtout de la transparence. Je sais ce que l’on n’applique au club, pas ce qui s’applique aux autres. C’est pour cela que nous aimerions que soit désigné un expert judiciaire pour vérifier ce tout le monde joue avec les mêmes règles, dans un cadre de transparence.”
Le bi-hebdomadaire indique que la goutte de trop pour le FCG a été la suspension des licences de 22 joueurs par la LNR en raison de manquement de justificatifs comptables.
Toutes les licences avaient ensuite été validées sauf celle du centre Argentin Bautista Ezcurra.
Cette non validation de la licence de l’Argentin a provoqué la colère de la direction Grenobloise.
Voilà un nouveau volet judiciaire qui débute.
