Le troisième ligne international Français Grégory Alldritt s’est confié en conférence de presse pour évoquer le match à venir contre les Blacks.
Il évoque un match important et une cérémonie d’ouverture exceptionnelle. Extrait:
C’est surtout un match d’ouverture avec un stade qui s’annonce bouillant, une grosse cérémonie d’avant-match qui s’annonce exceptionnelle avec la Patrouille de France qui est annoncée. On travaille depuis quatre ans pour vivre cette soirée-là donc on a juste hâte d’y être. C’est le premier match d’une longue série, je l’espère, dans la compétition. On veut jouer pour gagner et on fera le maximum pour le faire vendredi soir.
Il parle ensuite du Haka des Blacks. Extrait:
France-Nouvelle-Zélande, c’est toujours un gros match. Souvent perdu par la France malheureusement. Ça reste un adversaire mythique, le haka participe à cette touche mythique, au match. Ça rajoute encore un truc en plus dans cette soirée d’ouverture mais pour nous ça ne doit rien changer.
Il l’affirme : les Bleus sont conscients de la forte attente des supporters. Extrait:
(Il sourit) C’est mal nous connaître de penser qu’on a préparé les discours (Charles Ollivon, assis à droite, se marre). On est tous les deux des personnes assez spontanées. On sait que la ferveur est énorme autour de nous, ça fait deux mois qu’on s’en nourrit, qu’on prend et qu’on essaie de donner au public, dans les entraînements ouverts notamment ou au camping à Seignosse. On n’a pas attendu cette semaine pour se rendre compte des attentes, ce n’est que du positif pour nous. On a vécu une Coupe du monde au Japon il y a quatre ans, c’était assez spécial, on n’a pas senti cette ferveur dans un pays très grand et qui n’a pas cette culture rugby. Là on va avoir un stade bouillant, la famille, nos amis en tribunes. On va prendre ce positif pour s’en servir sur le terrain.
Il se confie ensuite sur le camp d’entrainement des Bleus. Extrait:
Le staff n’a rien laissé au hasard et on connaît déjà cet hôtel notamment pour les veilles et jours de match. On y a fêté le Grand Chelem (en 2022) donc on y a de très bons souvenirs. On a la chance d’être accueillis à Rueil-Malmaison avec des installations juste géniales. On est très bien et chouchouté pour bien se préparer.
Il explique comment les Bleus vont essayer de renverser les Blacks. Extrait:
Au niveau de la défense, on voit que toutes les équipes prennent plus d’essais aussi parce que l’arbitrage est plus favorable à l’attaque, donc il faut s’adapter à ça. On a des similarités dans le jeu avec les Néo-Zélandais, et je pense que l’équipe la plus constante sur les 80 minutes va l’emporter. On a eu des coups de moins bien sur les matches de préparation, des petits passages à vide qu’on a su rectifier sur le dernier match (contre l’Australie le 27 août, 41-17). Physiquement, on est plutôt bien donc il va falloir être présent 80 minutes pour relever le défi.
Il parle ensuite de la lourde défaite des Blacks contre l’Afrique du Sud. Extrait:
Ça ne dit pas grand-chose. On ne peut pas résumer le paquet d’avants des Blacks à ce match-là, ça peut arriver à tout le monde de passer au travers. J’ai lu un petit peu ce qui se disait dans la presse néo-zélandaise et je m’imagine à leur place. J’imagine le match qu’ils ont envie de faire vendredi soir. On est prévenus et il ne faut pas s’attarder sur ce match.
Pour conclure, Grégory Alldritt taquine son ami Anthony Jelonch. Extrait:
Au final, il n’a pas été bon parce que Kolisi (le capitaine de l’Afrique du Sud, victime de la même blessure) a déjà joué deux matches (rires). Non, ça fait énormément plaisir de le revoir. C’est mon colocataire de chambre, il amène toujours de la bonne humeur, beaucoup de sourire. Il est dans le groupe depuis quatre ans donc ça amène un coup de boost à tout le groupe. »
