Ce jeudi soir, l’équipe de France affrontera l’Uruguay à Lille, dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe du monde.
Pour l’occasion, les maillots des Bleus ne seront pas floqués à leur nom.
Si la Fédération Française de Rugby avait décidé de faire floquer les maillots avec les noms des joueurs pour les matches de préparation, en revanche, il n’en sera rien pour les matches de la Coupe du monde.
D’autres nation à l’image de l’Italie, les Fidji ou l’Angleterre ont décidé de floquer les maillots même pour le Mondial.
Initialement, on pensait que faire floquer les maillots aux noms des joueurs était interdit durant la Coupe du monde. En réalité, World Rugby n’a jamais donné de consignes contre le flocage de maillot.
L’Italie et l’Angleterre ont décidé de faire floquer les maillots, mais pas la France.
Interrogé sur le sujet via L’équipe, le vice-président de la Fédération Française de Rugby, Jean-Marc Lhermet a fait le point sur la situation.
Il rappelle que la FFR n’a jamais été emballée par cette idée de flocage. Extrait:
« Toutes les fédérations ont eu cette recommandation du comité d’organisation avant le Tournoi. Certaines équipes ont suivi lors du Tournoi (l’Angleterre, l’Écosse, le pays de Galles), pas nous. Cela avait déjà été le cas lors des tests de l’automne dernier. Le comité a de nouveau insisté avant les matches de préparation, dont il est l’organisateur. On est restés sur notre position à Murrayfield (défaite 25-21 contre l’Écosse, le 5 août), mais on était les seuls. Pour ne pas être le vilain petit canard, on a floqué les maillots juste pour les matches de préparation suivants, en guise de test. »
En rugby, cette idée de flocage fait polémique car un numéro n’appartient pas à un joueur contrairement au football.
Ainsi, ce n’est pas Antoine Dupont qui portera le numéro 9 dans le dos ce jeudi soir contre l’Uruguay mais Maxime Lucu.
Il en sera de même pour le numéro 2 qui ne sera pas porté par Julien Marchand ou Peato Mauvaka mais par Pierre Bourgarit.
Aucun joueur n’est « propriétaire » du numéro, d’autant plus que certains peuvent évoluer à plusieurs postes et donc changer de numéro.
Vous l’avez compris : les avis divergent et la polémique risque de durer.
