Le troisième ligne du Racing 92, Baptiste Chouzenoux a décidé de quitter le club Francilien en fin de saison.
En effet, le joueur de 30 ans s’est engagé en faveur de l’Aviron Bayonnais pour les trois saisons à venir, soit jusqu’au mois de juin 2027.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier a expliqué sa décision de quitter le Racing 92 pour Bayonne. Extrait:
En partant, je m’étais toujours dit que je reviendrais jouer à Bayonne si j’en avais l’occasion. J’ai 30 ans. Il me reste trois ou quatre ans à jouer. Il y avait tout : le côté familial, le Pays basque qui me manque un peu… On a pesé le pour et le contre. C’était le bon moment et le bon choix.
Il ressentait le mal du pays. Extrait:
Un petit peu. En sept ans (NDLR : il a quitté l’Aviron pour le Racing en 2017), le temps est passé super vite. La vie que j’avais à Bayonne me manquait. C’est celle qui me va. Je serai revenu quoi qu’il arrive après ma carrière.
J’ai une petite fille, Alma, qui a un an et demi, et ma femme est d’Anglet. C’est un choix familial, sportif et un peu sentimental.
Il indique avoir été convaincu par le projet de jeu. Extrait:
La dynamique et le projet en cours avec le staff. Le stade, le centre d’entraînement, l’évolution hyper positive… Toutes ces choses nouvelles depuis que je suis parti, ça donne envie de participer et d’aller le plus haut possible.
Les victoires à domicile, la ferveur, le plaisir que les joueurs prenaient tous les week-ends… Je regardais de loin mais tu as envie de participer avec eux. J’ai échangé avec le président et le manager. Et je suis toujours en contact avec Guillaume Rouet, le seul avec qui j’ai joué en pro. Il y a bien quelques jeunes que j’ai croisés, comme Peyo (Muscarditz) et Arthur (Iturria), mais je suis content que Guillaume fasse une année de plus. J’aurais au moins un copain (sourire).
Il aurait très bien pu terminer sa carrière au Racing 92 également. Extrait:
Honnêtement, ça aurait pu car je suis très bien au Racing, je m’entends très bien avec les mecs avec qui je joue. Encore cette année, il y a eu un changement de staff mais je me retrouve très bien dans le rugby qu’on pratique. J’avais les deux options. Je me suis vraiment posé la question avant de signer à l’Aviron. Le choix a été difficile. L’appel de Bayonne a été plus fort que Paris. Si je n’avais pas eu d’offre de Bayonne, j’aurais fini avec plaisir ma carrière au Racing car je suis heureux là-bas. Je dois beaucoup à ce club. Il m’a fait progresser, j’ai beaucoup joué et je me suis fait des potes, des amis. C’était top.
