Le troisième ligne du LOU Rugby, Mickaël Guillard s’est confié via Midi Olympique pour évoquer la grosse claque reçue par son équipe contre les Bulls, samedi dernier en Afrique du Sud, dans le cadre d’un huitième de finale de la Champions Cup.
Ce-dernier avoue que son équipe a connu un match très compliqué. Extrait:
“On ne le vit évidemment pas avec le sourire. Quel que soit le contexte, quand on joue au rugby, ça fait toujours mal aux fesses d’encaisser soixante points. Pourtant, tout le monde avait à coeur de jouer ce match à fond et de se faire plaisir, car ça n’arrive pas souvent dans une carrière d’avoir la chance de disputer un match en Afrique du Sud avec son club. Mais la barre était probablement un peu haute pour nous ce week-end.
On savait par expérience qu’en se déplaçant ici, on aurait une entame de match très compliquée. Quand on est venus ici la saison dernière, on était à 28-0 au bout d’un quart d’heure, et on voulait avant tout éviter ça. C’est pour ça que nos dix premières minutes ont été plutôt bonnes, où nous avons plutôt dominé dans la possession du ballon et l’occupation du terrain. Mais ensuite, effectivement, ça s’est très vite compliqué pour nous.
À plusieurs reprises, on a su se montrer solidaires en défendant bien dans nos cinq mètres, on a aussi réussi à les mettre en difficulté par plusieurs bons mouvements offensifs, notre entame a été plutôt propre… On a bien entamé et quand on a vu le score, on a tous voulu commencer à jouer à la balle. On a commencé à rendre les ballons, à faire son petit truc individuel, à jeter les ballons au lieu de rester dans le plan de jeu. À sortir chacun à son tour de notre cadre collectif, on s’est finalement désorganisé et on a pris des contres. Et puis, petit à petit, entre la fatigue, la chaleur, l’altitude et surtout les individualités dont ils disposent, c’est devenu impossible à défendre. On avait beau essayer de se replacer, ils parvenaient toujours à trouver des situations de « mis-match », qu’ils ont en outre très bien négociées.”
Mickaël Guillard a ensuite parlé des conditions de la rencontre avec la chaleur et l’altitude. Extrait:
“C’est très étrange. Dès le premier effort, on tombe très vite dans la fatigue. Sur le terrain, on n’arrivait pas à respirer et comme je vous l’ai dit, en plus de l’altitude, il y avait le facteur de la chaleur… On a joué à 13 h 30, le soleil était au zénith et franchement, on n’arrivait à rien faire. Le moindre mètre parcouru, le moindre effort nous demandait beaucoup trop d’énergie.”
Le LOU se tourne désormais vers le match contre l’USAP. Extrait:
Evidemment que l’on se projette déjà dessus, d’autant que pas mal de joueurs sont restés en France pour commencer à préparer ce match-là dans les meilleures conditions. On va bénéficier de quelques jours de repos à notre retour à Lyon pour digérer le voyage mais très vite, tout notre focus sera porté sur l’Usap.
