Le demi-de-mêlée international Français Nolann Le Garrec verra son contrat se terminer avec le Racing 92 au mois de juin 2025.
Interrogé via Midi Olympique, le joueur Francilien a évoqué le sujet. Extrait:
On est dans un sport professionnel ; il y a des débuts et des fins de contrat. Pour autant, on essaie tous d’anticiper notre futur et souvent, on y travaille un an à l’avance. Ça fait partie du métier.
Questionné sur son avenir, il se montre très mystérieux. Extrait:
Je dois beaucoup au Racing. Ça, je l’ai en tête. J’ai grandi là-bas et on m’y a donné beaucoup de moyens. Mais j’ai aussi beaucoup bossé, à côté. La réussite, c’est un équilibre entre le club et le joueur. (il marque une pause) On est dans un monde professionnel et les choses peuvent évoluer. On verra.
Il réagit dans la foulée aux rumeurs évoquant un départ du Racing 92 dès l’été prochain pour rejoindre le Stade Rochelais. Extrait:
J’ai lu et entendu beaucoup de choses. Il n’y a aucun accord donné nulle part et je n’ai pas encore reçu la moindre proposition financière, ni venant du Racing, ni d’ailleurs. Il y a des discussions et j’ai été transparent avec le club, en les informant que j’avais d’autres sollicitations. […] Je veux me donner le temps de faire le tour de la question. C’est un choix important, pour moi.
Il l’affirme : pour l’heure, rien n’est signé avec La Rochelle. Extrait:
Il y a une grande ferveur à La Rochelle. Ils seraient peut-être contents que je vienne mais pour l’instant, rien n’est signé. Je suis ouvert.
Aussi, Nolann Le Garrec a évoqué la montée en Top 14 de Vannes, son club formateur. Extrait:
Je n’ai pas de mots… J’ai des frissons rien qu’à vous entendre évoquer tout ça… Beaucoup de gens, chez moi, ressentent d’ailleurs la même chose. Je suis né dans le vestiaire de Vannes, alors que le club était en Fédérale 3. Les gens qui sont bénévoles aujourd’hui l’étaient déjà à cette époque.
Ils ne viennent pas chercher la lumière. Ils sont là parce qu’ils ont toujours aimé le club, lequel s’est construit petit à petit. Franchement, il y a tout pour que Vannes réussisse. Le potentiel de développement du club est énorme. Pour moi, Vannes est un mini La Rochelle et dans la région, tout le monde vit désormais pour le RCV.
