Dimanche soir, Vannes affrontera Toulouse au Stade de la Rabine à l’occasion de la première journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, le manager de Vannes, Jean-Noël Spitzer s’est confié sur cette rencontre tant attendue.
Selon lui, on parle un peu trop de Toulouse du côté de Vannes, depuis plusieurs semaines.
Il s’exprime. Extrait:
Il faut qu’on arrive à se concentrer un peu sur nous. Je pense qu’il y a eu peu trop de “Toulouse”, ce n’est pas un élément qu’on maîtrise, il faut qu’on soit un peu plus recentrés sur nous. Je ne vais pas dire que cette semaine est la semaine en trop mais c’est une semaine un peu entre les deux.
Mardi on bascule dans le championnat. La semaine passée, c’était… Une zone grise. On le sent bien, l’entraînement n’est pas de qualité aujourd’hui (samedi, NDLR), on sent que les joueurs sont en attente. Il faut rebasculer avec la journée clarté, la journée accélération, la journée vitesse, on va reprendre le rythme. Mais je peux vous dire que dans ma tête l’équipe pour jouer Toulouse est déjà faite.
Il évoque le début de saison qui attend son équipe. Extrait:
L’évaluation ne sera pas forcément sur le premier match, c’est l’accumulation des rencontres. Toulouse, c’est un événement mais ça reste le premier match, il y en aura huit derrière pour ce premier bloc. Il y aura déjà une part de vérité à la neuvième journée de championnat. Je ne peux pas dire que c’est un bon tirage de jouer Toulouse en premier mais il faut bien les jouer, ce n’est pas le pire moment non plus et puis on n’a pas une réelle pression de résultat quand on reçoit Toulouse au premier match. On va lutter pour le maintien, je ne sais pas qui sera avec nous, c’est très difficile.
Aujourd’hui, à part Vannes, qui est dans la lutte pour le maintien en Top 14 ? J’ai l’impression qu’il y a treize équipes qui jouent la qualif’ et une qui joue le maintien. Je suis réaliste, pas pessimiste. Ça ne suffira pas d’être au niveau ponctuellement. Concernant la préparation, je pense qu’on a fait le volume de travail qui était prévu, avec très peu d’adaptation, on avait bien calibré notre travail. Peu ou pas de blessé aussi, c’est un indicateur, c’est pour ça que je ne voulais pas faire trop de matchs amicaux. Si on rencontre des problèmes, la préparation n’en sera pas la cause.
Pour conclure, le manager de Vannes évoque sa suspension de banc pour six semaines. Extrait:
Ça va me faire bizarre d’être éloigné de mes joueurs, sur l’avant-match, le match et après aussi. Il va falloir que je m’adapte et que mes joueurs fassent preuve d’autonomie aussi. C’est le point positif sur la progression de mes joueurs.
Ce qui est stimulant, c’est qu’on va être confronté à de la qualité. Il faut qu’on arrive à se dégager de l’objectif de résultat et rester concentré sur la performance. En Pro D2, on s’était trop concentré sur le résultat, là on va revenir à la base, sur ce qu’on produit, comment on réagit plutôt que de simplement regarder le tableau d’affichage. Si on gagne petit, on sera content quand même !
