Dimanche soir, le Stade-Toulousain défiera le RC Vannes au Stade de la Rabine à l’occasion de la première journée du Top 14.
Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le manager Toulousain Ugo Mola a évoqué la préparation de cette rencontre.
Il explique avoir beaucoup de respect pour le club de Vannes. Extrait:
« On aborde ce match avec beaucoup de simplicité dans la préparation en s’appuyant sur ce qu’on maîtrise. Pour ne rien vous cacher, c’est une équipe que l’on suit depuis plusieurs années. De par les joueurs qui la constituent mais aussi son encadrement qui est très performant.
On parle beaucoup de Jean-Noël Spitzer, mais il y a aussi Mathieu Cidre (entraîneur des avants du RC Vannes) qui a évolué à « Carca » (Carcassonne) en son temps et qui fait du bon boulot. Donc, ce staff-là, on l’a regardé. On a évidemment regardé les phases finales de la saison passée. C’est une équipe structurée, qui maîtrise son rugby, l’une des plus efficaces dans les 15-20 derniers mètres. Mais tant qu’on ne s’est pas confronté au réel, on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer.
J’ai beaucoup d’amis qui coachent en Pro D2 et tout le monde me dit que l’accueil est remarquable, que c’est une région incroyable. J’ai eu la chance, dans mes jeunes années internationales dans les années 1990 (il compte 12 sélections avec le XV de France entre 1997 et 1999), lorsqu’il fallait développer le rugby, d’aller à Vannes faire le porte-drapeau du rugby français. Je connais l’endroit mais, aujourd’hui, force est de reconnaître qu’ils ont très bien structuré leur parcours, leur progression et leur montée en Top 14. »
Aussi, Ugo Mola indique être très heureux de l’arrivée de Vannes en Top 14, un club qu’il suit régulièrement. Extrait:
« L’arrivée de Vannes en Top 14 c’est une très bonne chose pour le développement de notre sport. La culture rugby est quand même présente là-bas. Forcément, on voit ça d’un très bon œil. Ces équipes, comme dans d’autres régions comme Nevers, n’ont pas un parcours si facile parce qu’ils mettent du temps à embarquer leur environnement, à embarquer leur écosystème institutionnel, public, pour changer les choses.
Et ce que je trouve hyper cohérent de la part de Vannes, on sent qu’ils arrivent en Top 14 prêts. Prêts en termes d’infrastructures, prêts en termes de centre d’entraînement, prêts en termes de recrutement, prêts en termes de qualité et de compétences techniques, environnementales etc…
On a connu des exemples de fulgurance, des équipes qui sont montées et, malheureusement, ont connu des déboires. Après, quand on voit le Top 14, c’est difficile de savoir qui va se retrouver en position fragilisée. J’ai vu que le manager estimait qu’il signerait des deux mains pour une 13e place. Moi, ce coin-là, ce club-là et la manière dont il s’est structuré m’amène à penser qu’ils pourront durer. »
