Perpignan connait un début de saison compliqué.
Les Catalans ont perdu leurs trois premiers matches de championnat.
Ils se retrouvent derniers du Top 14 et forcément, la pression commence à se faire ressentir.
Interrogé via L’équipe à l’issue de la défaite des siens concédée contre Castres, le manager de l’USAP, Franck Azéma a exprimé sa déception et sa frustration.
Il peste contre le fait qu’en trois journées, l’USAP s’est déjà faite refuser trois essais.
Il espère réellement que la balance va se rééquilibrer au cours de la saison.
Dans la foulée, il rappelle que l’USAP est dernière du Top 14 et ne peut pas tenir un discours rassurant à l’approche des prochaines échéances. Extrait:
« C’est frustrant de ne rien ramener, parce qu’on est dans le match à la mi-temps. Après, dès l’entame de la seconde période, on est présent dans l’engagement et on marque (62e), sauf que ça n’est pas accordé. Ça fait la troisième fois en trois week-ends qu’on nous refuse un essai. Le problème, c’est qu’on ne va pas passer 40 points à toutes les équipes, donc chaque point compte. Et là, c’est rageant de travailler, de faire des efforts et de ne pas être payé.
J’ai vu les images à l’écran. On va toujours trouver quelque chose sur une action comme ça. C’est peut-être le hasard qui fait que ça tombe toujours sur nous. Il faut l’espérer. Apparemment, sur une saison, ça s’équilibre, donc j’espère que ça va basculer fort en notre faveur. Il faut persévérer, être constant de bout en bout. On ne l’a pas suffisamment été jusqu’à aujourd’hui.
À Bayonne, on l’a été sur soixante-seize minutes. Là, pareil. En termes d’engagement, on a retrouvé de l’allant, mais bien sûr qu’il y a encore pas mal de choses à régler. C’est plus facile de maîtriser notre jeu quand on y met de l’engagement. Il y a encore des manques, c’est évident, mais on peut bâtir sur cet engagement, on peut avancer. Sans ça, c’est voué à l’échec. On avait démarré la saison aussi mal l’an dernier, mais on sait très bien qu’aucune saison ne se ressemble. Rien ne dit que ce qu’on a fait la saison dernière, en revenant très fort, on le refera cette année.
Il faut qu’on soit en éveil, parce que trois défaites, c’est lourd. Aujourd’hui, on est derniers. On ne peut pas dire « ce n’est pas grave, on va se refaire ». Pour se refaire, il faut qu’on gagne des matches, et pour qu’on gagne des matches, il faut qu’on s’améliore dans pas mal de secteurs. S’il y a de la panique ? Non, nous n’en sommes qu’à la 3e journée. Vous voulez qu’on sorte les cordes ou quoi ? On a chance de vivre de notre passion et de pouvoir rejouer la semaine prochaine. C’est plutôt du plaisir. »
