Vannes pensait tenir sa victoire contre l’UBB, ce samedi soir, après avoir mené 29 à 00 en première période de jeu.
Les Bretons se sont finalement effondrés en seconde période et se sont inclinés sur le score final de 29 à 37.
Une terrible désillusion pour les Vannetais qui espéraient quitter la place de lanterne rouge ce samedi, en vain.
Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager de Vannes a exprimé sa grande frustration.
Il regrette la trop grosse indiscipline de son équipe.
Il ne manque pas non plus de tacler l’arbitrage à sa manière.
Il estime que l’arbitre a voulu rééquilibrer les débats étant donné l’ampleur du score en première mi-temps.
A lire ci-dessous :
« On a fait nos 30 meilleures premières minutes, on a montré le mieux qu’on peut faire en termes d’intensité et de connexions entre nous. Bordeaux est une grande équipe qui a monté le curseur sur la deuxième mi-temps pendant qu’on retombait dans nos travers, notre incapacité à tenir 80 minutes sur des standards élevés.
Il y a cette situation improbable des deux cartons jaunes. Cette période à 13, on y laisse beaucoup d’énergie. Mais ma frustration vient de la période entre la 35e et la 50e. On enchaîne trop d’erreurs, on ne doit pas laisser d’opportunité d’inscrire un essai avant la mi-temps. Alors qu’on avait fait 30 minutes de très haut niveau.
J’ai le sentiment qu’on gâche tout nous-même. Il faut que dans nos temps faibles, on n’accumule pas ces déchets. Mais les erreurs, il n’y a pas eu que les joueurs à en faire aujourd’hui. Ce sont les matches télévisés, le soir, l’arbitre voit le score qui se creuse pour une équipe qui joue le titre, il va rééquilibrer, bien évidemment. Les statuts des clubs ne sont pas arbitrés de la même façon, je suis désolé de le dire.
On avait l’occasion de quitter la dernière place, on en avait parlé aux joueurs, c’est la première fois qu’on leur parle du classement. C’est une défaite difficile, on a le sentiment de montrer deux visages, sans se désengager. Notre niveau technique est insuffisant pour mettre de la pression sur un adversaire comme Bordeaux. »
Il a bien raison. Arbitrage à deux vitesses.. Les grosses écuries et les coachs pleureurs avec gros chéquiers et les faire valoir sanctionnables à souhait. Pas pour rien que l’on ne voit pas les arbitre français aux compétitions internationales.
Arbitrage vidéos destructeur pour les arbitres pas sur de prendre des bonnes décisions