Ce samedi, l’Union Bordeaux-Bègles s’est faite très peur contre Montpellier, au Stade Chaban-Delmas, à l’occasion de la 11ème journée du Top 14.
Et pour cause, l’UBB s’est imposée d’un rien contre le MHR, sur le score de 9 à 6.
Interrogé à l’issue de la rencontre via Sud-Ouest, le manager Bordelais Yannick Bru a exprimé son mécontentement.
Il n’est pas du tout satisfait par la prestation de son équipe. Extrait:
« La copie qu’on rend n’est pas satisfaisante. On sait qu’avec cette copie, on sera battu par Leicester qui a à peu près la même philosophie de jeu que Montpellier, avec un exposant deux puisqu’ils ont énormément d’internationaux dans leurs rangs, une confiance et une expérience de costauds. C’était un bon brevet blanc.
Shaun Sowerby était depuis un mois avec la Géorgie. Il est arrivé mardi en cours de semaine. Adam Coleman a dû faire un voyage express en Australie pas facile à gérer, Max Lamothe était aussi de retour… Franchement, il y a des interactions qui ne se sont pas passées de la meilleure des façons en touche. Avec des conditions humides, ça a donné ça. Ce n’est pas assez.
Montpellier a la meilleure mêlée du Top 14. Et encore, Abuladze était blessé. Lui, il n’est pas drôle du tout. On avait un gros challenge dans ce secteur et aujourd’hui (samedi), le résultat, c’est qu’on n’est pas à leur niveau. C’est clair, net et précis. C’est un bon enseignement à tirer.
On va dire que Montpellier, c’est une version édulcorée de ce que propose Leicester. C’est très costaud au niveau du paquet d’avants, une conquête de premier plan, une défense la plus efficace de Premiership, qui monte en sprint tout le temps, qui va exercer une grosse pression sur nos porteurs de balle. Et un kicking-game qui est le plus haut de Premiership avec Handré Pollard en 10, Van Poortvliet à la charnière et Freddie Steward à l’arrière. C’est très physique. »
Le talonneur Bordelais Maxime Lamothe enchaine. Extrait:
« Il faut continuer à travailler, peut-être changer certaines choses et en amener de nouvelles. Il faut qu’on s’améliore, on ne peut pas continuer comme ça, à faire des matchs moyens en conquête. Ce n’est pas évident. L’adversaire met une énorme emprise sur nous, sur le terrain mais aussi psychologiquement. À partir de là, il faut qu’on arrive à trouver des solutions faciles ».
