Eddie Jones continuera d’occuper le poste de sélectionneur du Japon, mais il a été mis en garde qu’une nouvelle série de mauvais résultats pourrait lui coûter sa place.
Revenu à la tête des Brave Blossoms il y a tout juste un an après une expérience catastrophique avec l’équipe d’Australie notamment lors de la Coupe du Monde, Eddie Jones peine à retrouver la dynamique de son premier mandat au Japon entre 2012 et 2015.
Bien qu’il ait marqué l’histoire en menant l’équipe à une victoire mémorable contre l’Afrique du Sud lors du Mondial 2015, son retour s’avère nettement plus compliqué.
Sous la direction de l’Australien, les Japonais n’ont remporté que quatre matchs sur onze, tous contre des adversaires modestes – le Canada, les États-Unis, les Samoa et l’Uruguay.
Les Brave Blossoms ont subi de lourdes défaites lors des Autumn Nations Series face à la Nouvelle-Zélande, la France et l’Angleterre, encaissant plus de 50 points à chaque rencontre.
Malgré ces résultats décevants, la Japan Rugby Football Union (JRFU) a décidé de maintenir Eddie Jones à son poste, tout en lui lançant un avertissement clair : des résultats rapides sont nécessaires.
Une échéance cruciale approche en 2025 avec la tournée du Pays de Galles de Warren Gatland, une équipe en difficulté, avec deux tests programmés les 12 et 19 juillet.
Les critiques à l’encontre d’ Eddie Jones ne se limitent pas aux résultats sportifs. Une enquête interne a été menée auprès des joueurs pour évaluer son comportement, sur fond d’allégations de gestion autoritaire.
Masato Tsuchida, président de la JRFU a précisé que les résultats de l’enquête sur d’éventuelles accusations de harcèlement seraient examinés lors de la prochaine réunion.
