Le Racing 92 s’est fait peur mais a réussi à s’imposer à domicile contre les Stormers, ce samedi, à l’occasion de la 4ème journée de la Champions Cup.
Interrogé via Midi Olympique, le manager du Racing 92, Stuart Lancaster a analysé la qualification de son équipe pour les huitièmes de finales de la compétition. Extrait:
La phase préliminaire de Champions Cup fut une bonne expérience, je pense. Le match contre les Harlequins a été un bon début puis nos deux matchs à l’étranger contre Sale et Glasgow ont été difficiles. Ce soir, nous sommes heureux d’avoir gagné contre une très bonne équipe des Stormers et d’avoir montré à nos supporters le type de rugby qu’on est capables de produire.
Il avoue avoir craint le pire au cours de la seconde période de jeu, lorsque les Stormers sont passés devant au score. Extrait:
Oui. C’est quelque chose que nous devons améliorer, la consistance pendant les 80 minutes. Je pense qu’on peut être plus rigoureux sur les détails et plus tueurs dans les zones de marque. Je constate néanmoins que nous avons été très efficaces en touche où nos leaders d’alignement, Maxime Baudonne et Cameron Woki, ont bien décrypté les annonces des Stormers. […] C’est ce que nous tentons de faire au Racing, aujourd’hui : développer le leadership de plusieurs joueurs et à ce titre, Hassane Kolingar, Ibou Diallo, Cameron Woki, Jordan Joseph ou Max Baudonne seront nos leaders de demain.
Il évoque ensuite le retour d’Owen Farrell à la compétition. Extrait:
Je suis content. J’ai eu une petite conversation avec lui dans la salle des vestiaires. Je pense qu’il se sent bien. Mais pour sa reprise, le plan était seulement de le faire jouer pendant 50 ou 55 minutes. Je pense qu’il s’est bien amusé. Il a été bon dans l’animation et a offert un bel essai en début de match.
Pour conclure, il ne manque pas d’encenser son demi-de-mêlée Nolann Le Garrec. Extrait:
Il a fait contre les Stormers son meilleur match de la saison. Il a été élu homme du match et l’a parfaitement mérité. La France a de la chance d’avoir, avec Antoine Dupont et lui, une telle richesse au poste de numéro 9…
