Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié via L’équipe pour évoquer le Tournoi des Six-Nations qui approche à grands pas.
Il exprime sa grande détermination. Extrait:
On démarre ce Tournoi (le 31 janvier contre le pays de Galles) pour le gagner, comme chaque année. Au cours des cinq derniers, soit on a gagné (en 2022), soit on a toujours été très proches de gagner. On veut se donner la possibilité de le gagner.
Il y a cette attente de titre, toujours. C’est dû à nos bons résultats ces dernières années et à la popularité de l’équipe de France. On ressent vraiment cette attente, dans l’équipe et autour. Il y a une pression très forte mais c’est une bonne pression. Elle est agréable, elle nous stimule.
On a pris de l’expérience sur les cinq derniers Tournois, chaque compétition nous a permis de mieux nous préparer, d’essayer de faire mieux à chaque fois. On est plus matures dans notre approche il me semble. Même si cela n’augure pas du résultat, qui reste aléatoire et tient parfois à rien, un rebond, une décision arbitrable, un geste juste ou une erreur grossière…
Il laisse clairement entendre que l’Irlande est l’équipe favorite pour ce Tournoi 2025. Extrait:
Ils reçoivent des adversaires importants, dont l’Angleterre à la première journée (1re journée). C’est une équipe avec une dynamique et une consistance très solides depuis quelques années. Ils vont être difficiles à manœuvrer mais l’histoire du Tournoi montre que les favoris sur le papier peuvent être en difficulté. La France n’a gagné qu’une fois le Tournoi des 6 Nations en années impaires, en 2007, sans Grand Chelem. Ça dit la complexité qui nous attend pour performer cette année. Mais ça n’enlève pas la beauté du challenge et l’envie de faire quelque chose de grand.
Dans la foulée, il se réjoui du retour d’Antoine Dupont. Extrait:
C’est notre capitaine, donc c’est un retour important. Il est bien revenu cet automne et il porte avec lui – au-delà de ses qualités de joueur de rugby -, une aura en interne. Et en externe.
Il évoque également le retour de Romain Ntamack. Extrait:
C’est un joueur qui s’est blessé gravement juste avant la Coupe du monde (rupture d’un ligament croisé). Puis, qui a encore manqué la tournée de novembre sur blessure (déchirure au mollet droit). Ça a été très dur pour lui. On a vécu des moments difficiles, celui-là en était un. Il a beaucoup travaillé pour revenir très fort et il semble prêt et déterminé. Pour l’équipe de France, c’est quand même une charnière qui joue à Toulouse et qui performe. Ça donne une stabilité, un cadre.
Enfin, il parle de l’arrière Thomas Ramos. Extrait:
Ça nous donne là aussi une grande stabilité, une expérience internationale qu’ils ont cumulée tous les trois ces dernières années. Il y a un gros vécu et un savoir-faire avec ces trois-là.
Il veut s’appuyer sur la bonne forme des clubs Français pour faire performer les Bleus. Extrait:
Notre boulot, c’est de récupérer cette énergie qui vient des clubs et de la recentrer sur une seule équipe. On a des clubs qui performent, il faut recréer pour nous une équipe, une harmonie, en peu de temps. Si on arrive à récupérer cette énergie et à bien la transformer, on va pouvoir rivaliser. Mais ce n’est pas gagné d’avance.
