Le sélectionneur Français Fabien Galthié n’est pas en pénurie d’ouvreurs.
En effet, le technicien des Bleus a le choix.
Entre Thomas Ramos, Romain Ntamack et Matthieu Jalibert, Fabien Galthié n’a pas de souci à se faire.
Interrogé via Le Figaro, l’ancien international Français, Christophe Lamaison a évoqué cette forte concurrence au poste d’ouvreur.
Il l’affirme : Romain Ntamack est certainement le numéro 1 à ce poste. Extrait:
« Si on prend de la hauteur par rapport à la question, Fabien Galthié a aujourd’hui le choix du roi, ce qui n’était pas forcément le cas il y a quelques années. On n’a pas toujours eu des joueurs très performants à ce poste. Si on gagne, c’est grâce à l’équipe, si on perd, c’est à cause de l’ouvreur.
Romain Ntamack ? C’est sûrement le numéro 1, il évolue dans une équipe qui joue les premières places et au sein d’une charnière complète avec Antoine Dupont, qui, en tant que meilleur demi de mêlée du monde, peut aujourd’hui sublimer l’entente avec son ouvreur. Logiquement, il me semble que le Toulousain a tout pour être titulaire, et à lui de montrer qu’il peut enchaîner les matches et dire à la concurrence que c’est bien le taulier.
Il ne faut pas non plus oublier que dans ce trio, c’est lui qui aura la pression. Encore une fois, par rapport à son début de saison, son association avec son compère à la mêlée devrait forcément l’aider. Il devrait déjà jouer face au pays de Galles et à l’Angleterre. De toute manière, il y aura un bilan après le premier match. »
Dans la foulée, il estime que les Bordelais diront toujours que Jalibert est le meilleur du monde tandis que les Toulousains miseront sur Ntamack. Extrait:
« C’est comme ça, il y a trois joueurs pour un seul poste. Bien sûr, dans ses performances avec l’Union Bordeaux-Bègles, on le constate, c’est un très bon joueur et un très bon animateur. Par rapport au niveau international, il y a peut-être un cap à franchir, il n’est pas loin de ça. À la Coupe du monde 2023, il s’est retrouvé numéro 1 mais n’a pas forcément su répondre aux attentes.
Les Bordelais diront que c’est le meilleur du monde, les Toulousains diront que non. C’est un faux débat, je pense sincèrement que c’est à lui de montrer sur le terrain ce dont il est capable. Concernant les échanges qu’il a eus avec Fabien Galthié, et encore une fois, bravo au sélectionneur, il y a cet aspect psychologique, cet environnement qu’il faut gérer, et on est loin de la réalité du terrain. S’il est bon sur le terrain, ça peut lui sourire. »
