Le jeune ailier de Bayonne, Xan Mousques a récemment découvert le niveau du Top 14.
Lancé dans le grand bain, l’international Français U20 s’est confié via Midi Olympique.
Il explique avoir hâte de rejouer en Top 14. Extrait:
Ma blessure contre Toulouse m’a mis un petit stop, mais je suis très satisfait d’avoir pu découvrir le Top 14 et d’avoir, aussi, joué des gros matchs comme celui face au Stade toulousain à domicile. J’en garde un très bon souvenir et il me tarde de remettre un pied en Top 14.
Il se rappelle de son premier match joué en Top 14, contre Pau. Extrait:
Ce match avait été mitigé. J’étais content et fier de faire ma première, mais collectivement ou individuellement, la performance n’avait pas été très aboutie.
Il précise ne pas stresser avant les matches. Extrait:
Franchement, j’ai la chance de ne pas trop stresser avant les matchs. J’ai juste beaucoup d’excitation. Je pense que c’est une force.
Il évoque ensuite son doublé inscrit contre Lyon. Extrait:
J’en suis très content. C’était compliqué, Greg m’avait appelé la veille pour me dire que j’allais être titulaire. Je suis rentré assez vite dans mon match et ça m’a permis de performer, car collectivement, nous avons aussi fait une très grosse rencontre ce jour-là.
Pour l’heure, son plus beau souvenir en Top 14 reste le match contre Toulouse. Extrait:
Toulouse, c’est mon plus beau souvenir, le plus gros match dans l’intensité et l’engagement. Je ne pensais pas que ça allait être aussi dur. Individuellement, j’étais content, très satisfait de mon match. Ça tapait très fort si l’on compare à ce que nous avions connu une semaine plus tôt face à Lyon. Je me souviens avoir demandé à Camille Lopez et à Greg (Patat), à la fin du match, si c’était normal que ça tape ainsi. Ils m’avaient répondu que ça tapait très fort, oui.
Il parle ensuite de son duel face au Toulousain Bituniyata. Extrait:
Franchement, ça m’a plus excité qu’autre chose. Je faisais que me répéter, peut-être pour me donner confiance, qu’il n’était pas si impressionnant que ça. Avant le match, Baptiste Germain et Joris Segonds m’ont dit, “toi tu vas charger aujourd’hui” et ça m’a excité. Je savais qu’il allait falloir s’y filer. J’étais très motivé, pendant le match lorsque j’arrivais à le stopper. Il y avait 200 % d’engagement.
Capable d’évoluer au poste d’arrière, il explique pourquoi, pour l’heure, il est aligné à l’aile. Extrait:
C’est dur de débuter à l’arrière en Top 14, car il y a plus de responsabilités. Commencer à l’aile permet d’être plus proche du jeu, de plus voir les chocs. Ça me permet, aussi, de me jauger sur cet aspect-là. Ce n’est pas plus mal d’être à l’aile. Maintenant, c’est vrai que je préfère jouer à l’arrière, même si l’aile me plaît aussi lorsque nous avons un style de jeu offensif, qui me permet de bouger.
Il revient ensuite sur son parcours de rugbyman. Extrait:
J’ai commencé le rugby à cinq ans à Nafarroa. Je suis arrivé à l’Aviron en deuxième année Crabos. L’Aviron m’appelait depuis la catégorie Cadet, mais j’avais du mal à partir de Nafarroa, un peu comme Tom (Spring). C’est Éric Balhadere qui m’a poussé à venir jouer avec les Crabos qu’il entraînait. J’ai tenté ma chance et ça m’a réussi, vu que j’ai directement fait l’équipe de France U18 cette année-là. Je n’ai pas trop eu le temps de regretter.
Courtisé par plusieurs clubs du Top 14, il a décidé de rejoindre l’UBB la saison prochaine. Il se confie. Extrait:
J’ai essayé de prendre du recul et de ne pas, non plus, me prendre trop la tête. J’ai fait ce qui me semblait le mieux pour moi. En arrivant au niveau Top 14, je me suis rendu compte que c’était ce qui me plaisait vraiment. Je n’ai pas eu forcément de stress ou d’anxiété sur mes choix, même si ça n’a pas du tout été facile.
Il indique ne pas avoir peur de la concurrence. Extrait:
Non, ça va me permettre de progresser tous les jours à leurs côtés. Je suis quelqu’un d’ambitieux et le fait de pouvoir côtoyer, au quotidien, ce qui se fait de mieux dans le rugby mondial ne peut qu’être positif pour moi.
