L’arrière international Français Thomas Ramos s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match contre le Pays-de-Galles, programmé ce vendredi soir.
Ce-dernier a notamment évoqué son repositionnement à l’ouverture lors de la Tournée d’automne.
Il avoue avoir ressenti une certaine forme de pression. Extrait:
Il y avait de la pression, oui, mais je savais que j’allais devoir prouver. Je l’ai pris comme un défi. Je n’avais pas l’habitude de commencer des matchs de ce niveau en 10 mais c’est un poste que j’apprécie, dans lequel je prends du plaisir. J’ai essayé de monter le curseur. Même si j’y joue peu, je n’ai jamais douté du fait de pouvoir assumer ce rôle.
Il affirme n’y être pour rien dans ce choix d’être aligné à l’ouverture plutôt qu’à l’arrière. Extrait:
Les débats autour de ce choix, on n’y est pas pour grand-chose. On nous met sur le terrain et c’est à nous de jouer. J’estime que, dans notre sport, il faut une confiance en soi. Cela ne veut pas dire que le joueur se la pète (sic). Cet épisode a renforcé la mienne et peut-être fait taire certaines personnes qui avaient des doutes. Parfois, c’est bien de remettre des choses en place.
Thomas Ramos indique avoir toujours exprimé sa préférence concernant le poste d’arrière.
Il indique d’ailleurs en avoir discuté avec Matthieu Jalibert. Extrait:
Oui, j’aime les choses claires et franches. Je veux être droit, et je l’ai aussi dit parce que ce sont les propos que j’avais tenus à Matthieu (Jalibert) quand je suis allé discuter avec lui à cette période. Cela me semblait normal d’être honnête avec lui au vu de la situation. Ce n’est pas nous qui avons choisi, ni Matthieu ni moi. Il y a un sélectionneur, il a pris sa décision. À partir de là, je ne pouvais que la respecter et m’engager à 100 %. Mais il est certain que, si j’étais passé à côté, ça aurait fait encore plus de bruit. Je n’avais aucune envie de me rater.
Dans la foulée, il affirme comprendre la frustration de Matthieu Jalibert. Extrait:
Oui. Je me mets à sa place, j’imagine que ça a dû être une période difficile pour lui. Puis, je sais ce que c’est d’être dans cette situation, d’attendre du temps de jeu. Voilà pourquoi j’ai préféré jouer franc-jeu, pour que ça n’altère pas nos relations, comme je l’aurais fait avec n’importe qui d’autre. Il était logique d’être transparent avec lui, sans en faire des tonnes non plus.
Questionné sur sa polyvalence, il réagit. Extrait:
Oui, je n’ai pas de soucis à me dire que je risque de repasser à l’arrière. D’ailleurs, depuis la tournée, je n’ai pas démarré un match à l’ouverture. Ces changements ne me posent aucun problème, je peux même les apprécier. J’aime bien, de temps en temps, revenir en position de numéro 10. Parfois, ça me manque (sourire). Quand on m’y remet, ça me permet de faire évoluer mon jeu.
Il indique toutefois être heureux d’évoluer avec ses coéquipiers du Stade-Toulousain. Extrait:
C’est toujours appréciable d’avoir des connexions. Ce sont des mecs avec qui je joue toute la saison, en club ou en équipe de France. L’axe 9-10-15, qu’on forme avec Antoine (Dupont) et Romain, s’entraîne toute l’année ensemble. D’un autre côté, j’ai envie de dire qu’on n’aura pas droit à l’erreur sur le plan offensif. On espère tout mettre en œuvre pour que ça se passe bien.
