L’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles, Arthur Retière s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a évoqué la reprise de l’entraînement avant de défier Bayonne, samedi, à l’occasion de la 16ème journée du Top 14.
Il fait un point. Extrait:
Nous avons eu dix jours de coupure. Nous avons repris la semaine dernière pendant trois jours de mercredi à vendredi, avant de bénéficier du week-end et de nous retrouver lundi pour préparer notre déplacement à Bayonne.
Il estime que la trêve a fait beaucoup de bien à son équipe. Extrait:
Je pense qu’elle nous a fait beaucoup de bien parce que nous avions beaucoup enchaîné. Je crois surtout que tout le monde avait besoin de souffler. Je pense que tout le monde était fatigué.
Nous n’avons pas été bons mais Lyon a aussi fait le match parfait. Nous ne pouvons pas gagner tous les matchs jusqu’à la fin, sinon ce serait trop beau, mais il vaut mieux perdre ce genre de match maintenant que plus tard dans la saison.
Il parle d’ailleurs de ce match à venir contre Bayonne. Extrait:
On l’aborde comme un très gros match, avec face à nous, une très belle équipe de Bayonne, de très bons joueurs. Nous savons que lorsque les Bayonnais vont avoir le ballon, ça va jouer. Il faudra être bien connectés pour défendre ensemble et ainsi essayer de les contrer. L’UBB a un gros effectif avec de très grands joueurs aussi, donc il ne faut pas que l’équipe baisse de régime quand il manque les internationaux.
Juste avant la trêve, l’UBB s’est inclinée à domicile contre le LOU Rugby.
Il explique que le groupe Bordelais a très peu parlé de cette défaite, ces derniers jours. Extrait:
Nous avons très peu parlé de cette défaite. Nous avons revu quelques images du pourquoi du comment, mais c’était très bref. Nous n’avons pas revu le match en entier, seulement quelques petites vidéos pour mieux nous préparer pour ce déplacement à Bayonne.
Nous avons commis beaucoup de fautes de mains qui ne nous permettent pas de marquer. Après, nous parvenons à reprendre le score et nous avons à nouveau fait des fautes, donc c’était compliqué jusqu’au bout. Nous n’avons pas bien géré ce match. Mais, on s’est très vite focalisé sur Jean-Dauger où l’ambiance est toujours particulière, voire hostile avec un public qui pousse énormément derrière son équipe.
Dans la foulée, Arthur Retière a raconté son départ de Toulouse pour l’UBB. Extrait:
Ça s’est fait très tard, j’ai signé en août après avoir donné mon accord le jour de mon anniversaire, c’est-à-dire le 1er août. Nous avons repris l’entraînement le 5 août et j’ai fait tous les tests médicaux avant de signer mon contrat le soir même.
Il explique comment son transfert s’est effectué. Extrait:
Tout était prêt pour que je reprenne la saison à Toulouse. Je crois que les deux clubs ont commencé à discuter autour du 15 juillet.
Il ne le cache pas : il ne se sentait pas bien à Toulouse et souhaitait partir. Il ne regrette absolument pas son départ pour l’UBB. Extrait:
Je n’étais pas très bien à Toulouse et j’ai beaucoup parlé à Ugo Mola et à Didier Lacroix. Ugo a toujours été là pour me soutenir car il est très bon humainement. J’ai eu plusieurs rendez-vous avec lui et on avait fini par nous dire que si j’avais l’occasion de partir il me laisserait partir.
Il m’a dit que ça le faisait ch… que je parte mais il comprenait qu’il y a des choses plus importantes que le rugby. J’ai adoré son côté humain et toutes les choses qu’il a pu faire pour moi.
Ce sont des choses en dehors du rugby effectivement. Nous en avons beaucoup parlé avec Ugo car je me sentais bien au club, mais ce n’était pas le cas en dehors. C’était plus une volonté de changer d’air que club. Ugo l’a très bien compris.
Il explique ensuite sa décision de signer à Bordeaux-Bègles. Extrait:
Le discours de l’UBB a aussi compté. Je me suis aussi renseigné sur l’ambiance au sein du club auprès de quelques joueurs. Je voulais savoir comment ça se passait car c’est très important pour moi.
L’ambiance dans un groupe est un élément capital. Je n’ai eu que des échos positifs. Quand je suis arrivé, je n’ai pas été surpris. J’ai été très bien accueilli, c’était direct. Nous sommes partis en stage une semaine après mon arrivée et tout s’est rapidement enchaîné. Mon intégration a été assez rapide.
Je suis en concurrence avec de très grands joueurs. L’UBB est un grand club avec beaucoup d’avenir. C’est excitant de relever ce challenge aussi, et puis je pense que le club va gagner, si ce n’est pas cette année, ce sera un peu plus tard. C’est un club qui va encore grandir et grandir, donc c’est un challenge personnel et aussi collectif.
Il est conscient de la concurrence qui règne à Bordeaux. Extrait:
Nous n’avons pas tous les mêmes qualités. Je ne vais pas aussi vite que Louis Bielle-Biarrey donc j’essaie de faire de mon mieux sur d’autres aspects. Si je pouvais monter à 38 km/h, je serrais tout le temps en train de courir sur le terrain (rires). Mais là, ce n’est pas le cas donc j’essaie de jouer sur mes qualités.
Pour conclure il déclare son amour à l’UBB. Extrait:
Je suis très satisfait : je joue, on s’entend bien sur le terrain, on fait de bons matchs, donc pour l’instant, oui, je suis satisfait de tout ce que je vis à Bordeaux. L’ambiance est géniale. Tout le monde rigole, il y a des très bons humoristes dans le groupe, je pense que c’est important.
Le rugby c’est quand même un plaisir, il faut rigoler. Je pense que si on prend du plaisir sur le terrain, c’est parce que c’est aussi le cas en dehors. J’ai aussi découvert Chaban-Delmas qui est plein à chaque match. C’est 32 000 places ! Mis à part en phase finale, où lors des délocalisations du Stade toulousain au Stadium, c’est rare de jouer devant autant de monde. C’est quelque chose d’incroyable que ce soit complet tous les week-ends.
Franchement, je m’éclate à Bordeaux. Tout se passe bien et j’espère que ça va continuer.
