Le pilier du Stade-Toulousain, Joel Merkler va disputer la prochaine Coupe du monde avec l’Espagne.
En effet, les Espagnols ont enfin réussi à se qualifier pour le Mondial de 2027 après avoir échoué à se qualifier pour celui de 2023.
C’est un moment très fort dans l’histoire du rugby Espagnol.
Interrogé via L’équipe, le pilier Toulousain s’est confié. Extrait:
« Là-bas, peu de gens suivent le rugby, explique-t-il. Quand je me promène en ville, je ne me fais jamais arrêter. On ne sait pas qui je suis. »
Ce-dernier n’a pas manqué d’exprimer sa joie de pouvoir rejouer pour l’Espagne. Extrait:
« Ça faisait deux ans et demi que je n’étais pas allé en sélection. J’avais envie d’y retourner, de retrouver des mecs avec qui j’ai joué dans les catégories jeunes. C’est toujours sympa de revoir les copains et de jouer au niveau international à Madrid, sur le Central, le stade de l’université Complutense. C’était un bon match à disputer, devant 10 000 supporters. »
Joel Merkler ne pouvait pas postuler pour le XV de France étant donné que ses parents ne sont pas nés en France. En revanche, il aurait pu tenter de porter le maillot du XV de la Rose, le pays natal de son père.
Mais pour cela, le pilier Toulousain aurait été contraint de quitter la France et de jouer en Premiership.
Solidement installé à Toulouse, il ne comptait pas quitter le club de la Ville Rose et a donc décidé de porter les couleurs de l’Espagne.
En fin de contrat avec Toulouse au mois de juin 2026, il espère d’ailleurs rapidement prolonger son bail. Extrait:
« J’ai envie de rester, donc on va essayer d’y arriver. »
L’entraîneur adjoint de Toulouse, Jean Bouilhou ne manque pas de dire le plus grand bien de son joueur. Extrait:
« Joel fait partie de cette génération de joueurs qui mettent beaucoup d’allant lorsqu’on fait appel à eux. Il a un impact physique assez impressionnant, que ce soit en attaque ou en défense. Après, il a encore pas mal de progrès à faire en conquête, et notamment en mêlée. Il le sait, d’ailleurs. Il doit être un peu plus consistant. C’est sa petite marge de progrès, son dernier step à franchir pour s’imposer définitivement dans cette équipe du Stade. Parce qu’on sait l’importance de la mêlée pour un pilier dans le Championnat français. »