Ancien capitaine du pays de Galles et figure emblématique du rugby international, Gareth Thomas, 50 ans, mène aujourd’hui une bataille bien différente de celles disputées sur le terrain.
Depuis qu’il a révélé en 2019 être séropositif avec un statut indétectable, l’ex-joueur du Stade Toulousain (2004-2007) dénonce les préjugés persistants autour du VIH.
Confronté à des réactions de rejet, via le Daily Mail il s’efforce de déconstruire les idées reçues. Extrait :
Je sais, et mon mari et ma famille savent, qu’en partageant le même couteau et la même fourchette, ou en partageant la même boisson, ou en étant assis sur la même lunette de toilette, que cela ne peut pas être contracté
Malgré ces explications, il dit être victime d’exclusion dans son quotidien. Extrait :
Et pourtant, quand vous entrez dans un restaurant et que les gens partent… ou que les gens ne veulent pas partager un verre ou vous serrer la main. Cela m’est arrivé suffisamment de fois pour que je sois conscient que la prochaine fois que je rentre dans un restaurant, je saurai si cela se produit.
Ces expériences se répètent, au point de le contraindre à anticiper les réactions des autres. Extrait :
Ce n’est pas comme si cela ne s’était produit qu’une seule fois. C’est arrivé suffisamment souvent pour que, chaque fois que j’entre dans un restaurant, j’aie l’impression de devoir évaluer la situation, pour mon propre bonheur, celui de mon mari ou de la famille avec qui je suis.
En 2022, Gareth Thomas a également dû faire face aux accusations de son ex-partenaire, Ian Baum, qui l’accusait de lui avoir transmis le VIH.
L’affaire a conduit à une demande de dommages-intérêts de 150 000 livres, que l’ancien joueur a finalement réglée pour 75 000 livres.
Il a néanmoins affirmé avoir pris cette décision pour préserver sa santé mentale et celle de ses proches.
