En cas de victoire contre l’Écosse ce samedi soir au Stade de France, le XV de France décrocherait son 27e Tournoi des Six Nations et empocherait une somme conséquente. Une aide précieuse pour la Fédération Française de Rugby (FFR), dont la situation financière est fragile.
Un titre synonyme de revenus importants
Si la défaite de justesse à Twickenham (26-25) a fait disparaître l’espoir d’un bonus d’1,2 million d’euros lié au Grand Chelem, la dotation attribuée au vainqueur du Tournoi reste significative. La première place rapporte en effet 6,5 millions de livres sterling (soit 7,73 millions d’euros).
Un montant nettement supérieur aux gains du deuxième, qui ne touche “que” 4,16 millions d’euros.
Les dotations décroissent ensuite selon le classement final : 2,97 millions d’euros pour la troisième place, 2,37 millions d’euros pour la quatrième, 1,78 million d’euros pour la cinquième et 1,19 million d’euros pour la dernière nation du classement.
Des primes pour les joueurs et le staff
Toutefois, l’ensemble de ces gains ne sera pas directement versé à la FFR.
Une partie sera réservée aux primes des joueurs et du staff du XV de France. En 2023, après l’élimination en quart de finale de la Coupe du monde, les Bleus s’étaient partagé 1 million d’euros, en fonction du temps de jeu de chacun.
Le montant exact des primes de ce Tournoi reste confidentiel, mais les joueurs ont accepté d’ajuster leurs prétentions. “Les joueurs, conscients de la situation financière de la Fédération, avaient accepté de revoir leurs prétentions à la baisse“, avait confié Florian Grill, président de la FFR, au Figaro.
En 2022, lors du dernier Grand Chelem, chaque joueur avait touché 200.000 euros, un montant bien supérieur aux 75.000 euros perçus en 2010. Cette année, les primes seront probablement inférieures, mais un sacre dans le Tournoi des Six Nations offrirait un coup de pouce bienvenu à la FFR.
