Alors qu’ils ont retrouvé le XV de France et leurs clubs respectifs, Oscar Jégou et Hugo Auradou restent sous le coup d’une procédure judiciaire en Argentine.
Accusés de viol aggravé en juillet 2024 lors de la tournée estivale des Bleus, les deux joueurs bénéficient pour l’instant de non-lieux prononcés en première instance puis en appel.
Toutefois, l’affaire est loin d’être terminée. L’avocate de la plaignante a saisi la cour suprême de Mendoza, ce qui pourrait relancer la procédure et prolonger l’incertitude autour des deux internationaux français, récemment sacrés champions du Tournoi des 6 Nations.
Des frais judiciaires conséquents
Cette bataille judiciaire entraîne des coûts importants pour les joueurs et leurs familles.
Comme le révèle Rugbyrama ce dimanche 30 mars, l’essentiel des frais est supporté par Jégou et Auradou, bien que la Fédération française de rugby ait, au début de l’affaire, avancé une partie des sommes nécessaires.
Les avocats Argentins ont dans un premier temps réclamé la somme de 500 000 euros à la Fédération Française de Rugby.
Après une contestation de la FFR, cette somme est tombée à 100 000 euros.
Si les avocats Argentins vont faire le plein grâce à cette affaire, en revanche, un avocat a décidé de ne pas prendre le moindre centime.
Selon les informations de Midi Olympique, l’avocat Français Maître Antoine Vey a décidé d’offrir ses services et de ne pas être rémunéré.
Voici ce qui est révélé par Midi Olympique :
« Antoine Vey, l’avocat français des familles, aurait de son côté œuvré « pro bono », c’est-à-dire à titre gratuit. C’est ce qui se fait, en règle générale, lorsque l’homme de robe juge que la cause qu’il défend est assez noble pour qu’il s’y attelle à titre gracieux ou qu’il estime les retombées médiatiques suffisantes à amortir le travail consacré au dossier. »
